misère frivole

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J'ai cauchemardé de la présence de tes mains
J'ai tremblé de te voir le lendemain
J'ai pleuré tes mensonges et ta perversité
Et vomis ta splendide nocivité

Quel calvaire d'être tombé aussi bas
C'est-à-dire si loin que mènent tes bras
Je suis morte, si ce n'est matériellement
J'ai senti au fond, le vélo faire tomber l'enfant

Ainsi voilà, me voici debout mais comment
Un corps bien vif mais d'un vide violent
Qui hurle au désarroi, sans un bruit
Puisqu'il s'est barré, avec ma vie

Et c'est bien parce que j'ai fini par rêver
Que j'hurlais "ma bohème" sous un ciel étoilé ;
J'ai inversé mes bagues par un geste maladroit
Et j'ai compris que même mon corps ne voulait plus de toi

Half

Car la liberté guidait la plume... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant