1 - [You'll never take us alive]

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« Il est mort

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« Il est mort. »

Sa phrase résonna en elle comme une cloche. La sentence finale.
C'était le troisième corps retrouvé cette semaine.

Charlie ne pouvait s'empêcher de cogiter : comment un être humain était capable de faire une chose aussi cruelle ?

La jeune femme observait le corps, le regard vide. Elle réprima un haut-le-cœur avant de se tourner vers ses collègues.

« Non, sans blague ? » s'écria Anthony, son collègue, levant les yeux au ciel. « Laisse moi deviner : il est mort poignardé une dizaine de fois dans le ventre ? »

Husk, le lieutenant de police en charge de l'enquête, ne broncha pas et répondit d'un ton qui ne laissait pas place à la plaisanterie :

« Bien vu. »

Charlie se mordit la lèvre pour s'empêcher de se mettre à pleurer.

« C'est affreux... »

Anthony et Husk la regardèrent avec un regard blasé.

« Poulette, on s'occupe essentiellement des meurtres et homicides, tu t'attendais à quoi ? » lui répondit le premier, qui passa une main dans ses cheveux blanc en soufflant avec exagération. « J'ai un rendez-vous, ce soir. Je n'ai pas de temps à perdre pour cette enquête qui ne mène à rien !

- La bonne nouvelle, » poursuivit Husk en ignorant les plaintes de son collègue, « c'est que la façon dont cette personne a été tuée ne diffère pas des autres victimes, ce qui pourrait laisser penser que le tueur est également le même pour les nombreuses autres victimes. Enfin... » Il pointa du doigt le mur d'en face. « Ce qui est écrit là dessus peut clairement laisser entendre qu'ils sont plusieurs au lieu d'un seul. Ce qui rend la situation bien plus dangereuse qu'elle ne l'est déjà. »

Anthony regarda le mur et ressenti un frisson lui parcourir le corps entier. Sur le mur, peint avec le sang de la victime.

"Vous ne nous attraperez jamais vivant."

« C'est comme une énigme macabre... » dit-il nerveusement.

Charlie regarda à nouveau le cadavre de l'homme à ses pieds. Elle eut les larmes aux yeux en imaginant que cet homme avait peut-être une famille quelque part qui attendait impatiemment qu'il rentre à la maison.
Sauf que ça n'arriverait pas.

Il ne rentrerait plus jamais à la maison.

En rentrant chez elle ce soir là, elle avait le moral complètement à plat. Son père l'acceuilli depuis la cuisine avec un grand sourire au visage.

« Charlie ! Alors, comment s'est passée ta journée ? »

Elle vivait encore chez son père jusqu'à ce qu'elle économise assez d'argent pour s'acheter son propre appartement.

𝐏𝐀𝐑𝐓𝐍𝐄𝐑𝐒 𝐈𝐍 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄 [HAZBIN HOTEL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant