3 - [They'll call our crimes a work of art]

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Un petit homme du nom de Travis Ortiz se gara au pied de sa villa

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Un petit homme du nom de Travis Ortiz se gara au pied de sa villa. Villa qu'il avait pu acheter grâce à son travail acharné et sa réussite professionnel ? Absolument pas. Cette villa, il avait pu se la procurer grâce aux nombreux vols et braquages qu'il avait commis.

Il n'était pas un homme honnête, loin de là, et c'était ce qu'il lui avait permis d'avoir tout ce qu'il désirait.

Après tout, si cela fonctionnait, pourquoi s'arrêter ?

Il avait commis toute sorte de crimes : vols à main armée, détournement d'avion, menaces de mort, harcèlement sexuel... Il avait manipulé des jeunes femmes pour leur prendre leur argent, pour profiter d'elles et il n'avait jamais hésiter à s'en prendre à leurs enfants pour parvenir à ses fins.

Mais, ne s'étant jamais fait attraper, il n'avait aucune honte de ses actes. Il appréciait même le délicieux goût de la victoire.

La police n'était, pour lui, qu'un ramassis d'incompétents qui faisaient ce métier juste pour l'argent que cela rapportait.

Travis sortit de sa voiture de luxe, non sans la mirer au passage, avant de rentrer chez lui sans même prendre la peine de fermer la porte à clé.

Il était si insouciant, dans sa vie de luxe si illégitime, qu'il n'avait pas remarqué les deux paires d'yeux assassins le fixant attentivement.

Cachés derrière une haie, Lucifer se tourna vers Alastor et lui fit un rapide debrief et la situation.

« Travis Ortiz, 40 ans, sans emploi et reconnu coupable de plusieurs crimes... » Lucifer haussa les sourcils en fixant la liste des crimes que le quadragénaire avait commis. « ...que je ne citerai pas. » Il replia la feuille avant de la mettre dans sa poche. « Bref, une petite salope qui se croit tout permis et qui ne mérite absolument pas la fortune qu'il a aujourd'hui. »

Alastor sortit le couteau qu'il avait emprunté à Vox de sous sa veste. Il fixa la lame un instant avant de se tourner vers Lucifer, qui avait sortit un pistolet silencieux de la marque Carmine de sa poche.

« Attention, il a quatre gardes dans la villa, tu t'en sens capable ? » demanda le petit blond au grand brun, qui devina que c'était plus une question rhétorique qu'autre chose. Il devait en être capable.

« Mon cher, si tu n'avais pas mis tout ce temps à me réciter ton laïus inintéressant, nous aurions déjà fini à l'heure qu'il est. »

Lucifer leva les yeux au ciel et se concentra sur l'entrée de la villa, où le premier garde surveillait les alentours.

« Mets ton masque. » ordonna-t-il discrètement.

Ils avaient chacun un masque qui couvrait le bas de leur visage jusqu'au dessus du nez, afin de préserver l'anonymat au maximum. Lucifer mit aussi sa capuche, ne tenant par du tout à se faire reconnaître par les gens. Contrairement à Alastor qui ne mit que le masque, même s'il s'en fichait royalement de se faire reconnaître.

𝐏𝐀𝐑𝐓𝐍𝐄𝐑𝐒 𝐈𝐍 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄 [HAZBIN HOTEL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant