En plein milieu d'une campagne où il n'y avait qu'un hameau, trônait un espace presque féerique. Depuis toute petite, tu avais toujours traîné dans ce petit coin de paradis garni de verdure, que tu avais d'ailleurs fait tien avec le temps. C'était l...
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Pdv interne :
─Tu ne prends pas Spike ? Me demande ma mère, curieuse. Ça fait quasiment une semaine que tu ne l'as pas promené.
─ Euhh je le sortirai demain !
La vérité c'est que je ne peux pas ramener ce chat avec moi puisqu'il tenterait de manger les feuilles A4 que je prends. Puis une balade d'à peine quinze minutes ça ne vaudrait pas le coup. Et je préfère être tranquille surtout, et avec lui c'est jamais gagné.
Sur ces mots, je quitte mon humble demeure et pars rejoindre le blond. C'est à son tour d'écrire une réponse, mais dans le doute j'embarque quand même mes affaires de rédaction.
Une fois là-bas, je l'aperçois directement. Il est assis en tailleur, la tête penchée en arrière. Ses yeux sont clos et un sourire se dessine sur son visage, on dirait qu'il absorbe chaque rayon de soleil en se régalant de ce bain. Une chemise blanche orne son buste, tandis qu'un pantalon en daim s'occupe du bas. Sa chevelure blonde devient dorée avec les réflexions du soleil, et quelques unes de ses mèches retombent sur son front avec la légère brise. J'ai le cœur qui se gonfle en le voyant serain de la sorte, et le cerveau qui s'agite.
Mais le moment où dans ma tête on passe de l'agitation à l'affolement, c'est quand je remarque qu'il ne possède pas son habituel carnet. Ce fameux carnet où il y arrache des pages tous les deux jours pour me les donner indirectement. Il ne l'a pas, ni lui, ni son stylo. Le garçon n'a que son livre sous le bras. Étrangement, ça m'inquiète. La ferveur que je ressentais jusqu'à présent s'éteint presque immédiatement sous un coup de stress.
Et si ma dernière lettre ne lui a pas plu et qu'il ne veut plus répondre ?
Mais contre toute attente, au moment où mon imposteur me voit, il se lève. Le blond se dirige vers moi, pas après pas le regard fuyant, ce qui rallume le feu presque atone dans mon cœur.
─ Je m'appelle Armin. Et toi ?
Il se trouve devant moi, d'une beauté mirifique. Mon sang se met à circuler beaucoup plus vite alors que j'ai l'impression de perdre la boule. Je suis à deux doigts d'exulter ma joie, mais je me retiens pour ne pas l'effrayer. J'essaie de calmer les houles de pensées dans mon crâne, et ne me concentre que sur ce que j'entends. Le pire dans tout ça, c'est que sa voix au dénommé Armin, elle est sublime. Tout dans cet instant présent me fait dérailler.
─ (Y/n). Je réponds de manière relativement calme, alors que mon cœur danse le tango.
Les lèvres d'Armin s'étirent presque de façon à toucher ses oreilles, il a l'air sincèrement heureux d'avoir établi un contact avec moi. Et même si je m'efforce de le cacher, il faut avouer que je le suis tout autant.
─ Je peux m'assoir à côté de toi ?
─ Bien sûr. J'acquiesce en soufflant du nez, les joues plus foncées que d'habitude.