1.Kalki

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"Kalki ! Laisse tomber! Ne fais pas ça!" Une femme aux cheveux noirs a essayé de calmer sa fille.

Mais il était trop tard, la petite fille s'était déjà dirigée vers le kart derrière elle dans la zone de dégagement de la piste. Elle attrapa ce dernier derrière elle et le tira par le col.

"Tu as fait exprès." La fille regardait l'autre coureur, la fureur dans ses yeux était indiscutable.

"Je ne l'ai pas fait! J'ai perdu le contrôle!" dit le garçon.

"Mauvaise réponse." Elle grince des dents, lâchant son col.

Le garçon hésita dans ses pas et recula, la fille n'hésita pas. D'un geste propre, elle lui donna un coup de poing sur la joue et s'éloigna. Elle ne s'est même pas retournée pour voir s'il allait bien, la dame qui criait depuis la ligne de touche est venue l'aider à se relever.

"Je suis tellement désolé, Max, ce n'était pas bien du tout. Je vais la faire s'excuser!" Dit-elle, en examinant l'ecchymose sur son visage, "Est-ce que ça va mon chéri? Tu veux que je te ramène de la glace?" Elle l'aida à se relever.

"Non, je vais bien, s'il te plaît, dis-lui que je ne l'ai pas fait exprès." Il regarda la dame.

Sa fille était son portrait craché, pensait-il, mais elles ne se ressemblaient en rien. Toutes les deux avaient la peau bronzée, les yeux et les cheveux noirs, mais des personnalités tellement différentes. Elle le raccompagna à son garage et s'excusa également auprès de ses parents. Il travailla sur son kart avec son père mais pouvait toujours voir la mère de Kalki parler du coin de ses yeux.

"Tu as de la chance qu'il n'y ait pas beaucoup de dégâts sur le kart, à quoi pensait-tu!?" Son père à tonné.

Il baissa les yeux comme pour s'excuser auprès de son père, il n'avait pas le courage de dire un mot quand son père était aussi en colère. Il croyait qu'il avait été sauvé de l'aggravation des choses parce que d'autres personnes étaient là.

Pas trop loin dans la voie des stands, Kalki s'est assise sur une chaise et a été sermonnée par son père. Elle fronça les sourcils et n'était pas d'humeur à écouter ce qu'il avait à dire, car selon son cerveau de douze ans, elle avait géré la situation de manière très rationnelle.

"Ce que tu as fait aujourd'hui n'était pas bien Kalki. Tu vas marcher jusqu'au garage de Max et lui dire pardon tout de suite."

"Je ne le ferai pas." Elle a fait la moue. "Il a fait ça juste pour ruiner ma course, il m'appelle Sulky Kalki à l'école et partout, je ne l'aime pas."

"Cela ne signifie pas que tu pouvais le frapper Bachcha." Il a essayé d'apaiser son humeur, "bat-le à la loyale sur la piste, ne fais pas de mauvaises choses comme ça."

"D'accord Ivaan." Elle lui donna un rapide bisou sur la joue, se levant de sa chaise prête à courir vers le garage de Max.

"Qu'est-ce que je t'ai dit ?" Il roula des yeux.

"D'accord 'Papa' je vais lui dire pardon." Elle sourit joyeusement.

Kalki se dirigea vers le garage de Max, elle fixa certains des garçons qui la regardaient bizarrement. Ses yeux rencontrèrent ceux de sa mère pendant une seconde avant qu'elle ne se dirige vers l'endroit où se trouvait Max.

"Max, Kalki a quelque chose à te dire." Elle posa sa main sur l'épaule de Kalki.

Max se détourna de son kart pour la regarder, c'était tellement étrange. Quand elle ne fronçait pas les sourcils, elle avait le visage le plus doux qu'il ait jamais vu en dix ans d'existence. Il n'arrivait pas à croire combien de fois cette fille aux yeux de biche avait réussi à le faire pleurer.

"Je suis désolé." Elle marmonna en jouant avec la manche de sa salopette.

"Quoi?" Max plissa les yeux comme pour entendre attentivement.

"J'ai dit que j'étais désolé !" Elle a tapé du pied.

"C'est bon, à demain à l'école Sulky-" Il décida de ne pas finir sa phrase car l'expression sur son visage indiquait clairement qu'elle le giflerait à nouveau sans remords.

"Tu vois ! C'était pas si dur ?" La mère de Kalki la regarda. Kalki secoua simplement la tête, c'était vraiment dur pour elle.

Les compétitions ont duré comme ça pendant des années, elle a poussé Max à ses limites et il a riposté tout aussi fort. La ville autrefois calme de Hasselt se réveillait de temps en temps pour venir voir deux enfants s'affronter sans pitié.

Les choses sont devenues encore plus insupportables pour Kalki lorsqu'elle est rentrée à la maison un soir et a trouvé son jeune frère jouant à des jeux vidéo avec Max.

"Neel ! Qu'est-ce qu'il fait ici ?" cria-t-elle.

"Chut, s'il te plaît, ne sois pas si bruyante !" cria Neel en retour.

Elle lança un regard noir à Max qui appréciait cette scène étendu sur le canapé, Kalki jura que ses yeux devenaient encore plus brillants à chaque fois qu'il l'agaçait. C'est presque comme si son âme se nourrissait de malice- oh attends, ce n'est pas une âme, ricana-t-elle.

"Où est maman ?"

"Elle est allée rencontrer le professeur de notre Singe pour obtenir la permission."

Max les regarda avec confusion, Neel expliqua qu'il avait une sœur jumelle, elle avait récemment arrêté la gymnastique mais ses capacités acrobatiques lui avaient valu un super surnom.

"Et où est notre petit singe ?" demanda Kalki.

"Évidemment avec maman, je ne comprends toujours pas pourquoi quelqu'un la regarderait et dirait qu'elle pourrait être mannequin."

"Allez, elle a l'air mieux que nous tous," rit Kalki, "honnêtement, ça me fait penser à ce qui n'allait pas avec toi." Elle se précipita dans sa chambre.

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"Kalki, c'est a toi de prendre la décision. Nous avons seulement déménagé à Anvers pour que vous ayez tous un meilleur accès à tout ce que vous voulez faire." Ivaan a expliqué à sa fille.

Cela faisait une semaine que la famille de cinq personnes avait déménagé de Hasselt à Anvers. Kalki avait maintenant 15 ans et il devenait incroyablement difficile pour elle de jongler entre l'école et le karting, mais elle hésitait à abandonner l'un des deux.

"J'ai fait mon choix papa," soupire-t-elle, "je veux aller à l'école, je veux en savoir plus sur le management."

"Tu en as déjà longuement réfléchis?" Ses sourcils se haussèrent.

"Je veux dire, je m'occupe de l'emploi du temps d'Anika, je ne veux pas te déranger toi et maman qui jonglent déjà entre le travail et notre éducation." Elle a souri, "C'est amusant ! J'aime lui dire quoi faire et où aller. J'aimerais dire à beaucoup de gens ce qu'il faut faire."

"Alors Kalki a un don pour la gestion !" Il rayonnait en lui donnant un câlin.

"Mais tu dois me faire une promesse." Elle leva les yeux vers lui.

"Qu'est-ce que c'est?"

"Tu ne diras jamais non quand je veux aller à la piste le week-end."

"Pas de problème ! Je t'y conduirai." Il lui serra la main. "Très bien patron, je vous laisse étudier."

Et c'est exactement ce qu'elle a fait, elle a étudié, elle a travaillé avec sa sœur et ensemble, elles avaient fait irruption dans l'industrie - un mannequin séduisant et son manager avisé.

Anika croyait en l'intelligence de sa sœur et a pu travailler sur de bons projets grâce à elle. Toutes les deux avaient été recrutés par la même agence, la différence maintenant était qu'Anika Burman n'était pas le seul jeune talent que Kalki Burman aidait.

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Ps : dites moi si vous voyez des fautes d'orthographe ou des incohérences merci !!

BruteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant