𝐄𝐱𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐯𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞'𝐬 𝐓𝐡𝐞 𝐆𝐚𝐦𝐞.
L'amertume est une émotion néfaste, un poison qui lie deux âmes à leur insu. Mais que se passe-t-il lorsque le désir s'immisce, insidieux, dans cette valse interdite ?
Zulfakar, vétéran marqué par...
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F a y k a t
Le soleil venait majestueuse de se lever en ce matin de dimanche de Septembre. Une brise fraîche soufflait à travers mes volets, comme si l'hiver préparait son arrivée imminente.
Trois jours sont passés depuis la dernière fois au club. Trois jours sont passés depuis que je n'ai pas remis un pied là-bas. Je suis toujours éhontée par l'affront que cet inconnu nonchalant m'a fait subir. J'avoue qu'il a fortement blessé mon égaux féminin.
Cela fait maintenant six ans – bientôt sept – que je travaille au Trix et je ne me suis jamais faite recalée.
Tous les hommes qui passent les grandes portes du Trix me réclament, et lui il a eu l'audace de me recaler sale. Sans une quelconque gêne. L'envie de le revoir et de le regarder yeux dans les yeux, a beaucoup grandi en moi. Le revoir en dehors du club et de lui faire regretter son mépris.
Mais je me demande comment ferai-je pour le revoir alors que je ne sais rien de lui. En même temps, il pourrait être un dangereux hors-la-loi on sait pas. Mieux vaut que j'oublie cet histoire, mais l'aura mystérieuse qu'il dégageait m'intrigue beaucoup. Le désir et surtout la curiosité de savoir qui il est, son nom et ce qu'il fait a beaucoup pris de l'ampleur dans mon esprit.
Je quitte mes pensées puis m'étire avant de me décider de me relever de mon lit.
Je me dirige ainsi vers ma salle de bain histoire d'y faire mon rituel matinal. Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller me coiffer. Ça fait longtemps que j'ai mes fulani braids, et je pense que je vais juste me faire un brushing et laisser mes cheveux au naturel vu qu'ils sont légèrement longs.
Une fois terminée, j'effectue ma skin care coréenne puis j'extrais mon corps des toilettes. Je viens porter mon ensemble beige Essentials de chez Fear of God. Je prends ensuite mon petit sac noir Telfar en y mettant tout mon nécessaire. Je me parfume légèrement d'une brume prise au hasard puis je quittai mon appartement sans oublier de verrouiller la porte et d'activer toutes mes alarmes.
Avec cette histoire de tueur, mieux vaut prendre toutes les précautions nécessaires.
D'ailleurs, il n'y a eu aucune nouvelle à propos de cette affaire. Et je me demande bien si ces chiens de flics font bien leur travail. Tout c'qu'ils savent faire, c'est exercer leur putain d'abus de pouvoir sur la population.
Tout en montant dans mon taxi, je reçois un appel entrant de Ricci. Je fronce des sourcils naturellement en voyant son prénom affiché. Il me veut quoi lui ? Je suis sûre et certainement qu'il va encore gueuler parce que j'ai laissé son club de merde pendant deux jours.
