O.S 14 : Péripéties amoureuses UA ( RivaMika) 1/4

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Deux hommes se tenaient sur la petite terrasse de la suite d'un grand hôtel étoilé en plein cœur de la ville de Miami. L'un d'eux semblait épuisé et déprimé, quand l'autre souriait doucement en lisant le journal qu'il avait en main.

Le plus petit des deux, sorti un paquet de cigarette de la poche de sa veste rembourrée. Le temps était un peu frais en ce début d'automne. Il n'avait pas intérêt à tomber malade. Il en pris une sous le regard désapprobateur de l'homme à ses côtés et l'alluma avant d'en tirer une bouffée qu'il expira avec soulagement.
- Je t'ai déjà dit d'arrêter avec cette merde ! Tu vas bousillé ta voix avec ça !
- Commence pas, Erwin ! Je fume moins déjà. Là, j'en ai besoin. Toutes ces tensions... j'en peux plus. Fait quelque chose. Débarrasse moi d'eux. Je peux pas faire un pas sans les avoir sur le dos. C'est pénible. Tu te rends compte de ce que je dois faire pour pouvoir la voir incognito ?
- Faites une déclaration publique !
- Tu sais très bien qu'on ne peux pas. Pour le moment en tout cas. Sa carrière décolle à peine. Si ça s'apprenait, tous les regards seraient fixés sur nous. Et les mauvaises langues commenceraient à bavé. On a réussi à garder notre relation secrète jusqu'à présent. Je ne veux pas gâcher tous nos efforts. Pas maintenant. Un premier rôle est en discussion pour elle.
- Tu sais que ça pourrait aussi lui être bénéfique ?
- Elle ne veux pas réussir comme ça. Et je suis entièrement d'accord avec elle. Elle a du talent. Elle n'a pas besoin de moi comme tremplin. Elle mérite la reconnaissance du publique pour la femme et l'actrice merveilleuse qu'elle est.

Erwin referma son journal et se tourna vers lui, appuyé contre la rambarde de la terrasse. Il était près de 14 heures de l'après-midi et un monde fou grouillait dans les rues en contrebas. Les routes quand à elles étaient chargées de voitures. Le moins que l'on puisse dire était que Miami était une ville active.

Livaï s'apprêtait à prendre une nouvelle bouffée de sa cigarette lorsqu'Erwin la lui arracha de la main, l'écrasant dans un cendrier un peu plus loin.
- Arrête avec ça ! Rentre maintenant. Tu as un concert ce soir je te le rappel. Interdiction de tomber malade ou je te fracasse !
- Très bien, chef ! Je rentre... dit il en expirant lourdement avant de faire demi tour pour rentrer à l'intérieur suivit de son agent qui referma la baie vitrée derrière lui.

Un frisson le traversa alors qu'il retirait sa veste qu'il jeta sur le canapé de la suite avant de s'y jeter lui même avec lassitude. Erwin l'observa avec compréhension. La vie de star n'était pas de tout repos. Surtout lorsqu'on était aussi adulé et idolâtré que lui.
- Écoute, je vais voir ce qu'on peux faire concernant les paparazzis, ça te va ?
- Ouais... Ça sera déjà ça. Qu'ils me lâchent la grappe, putain. J'en ai marre. C'est déjà un supplice avec les stalkeurs si eux aussi s'y mettent, je tiendrai jamais le coup. Je veux plus voir de photos de moi chaque semaine dans les journaux ! Encore moins des photos d'elle et moi. Ce qui ne tardera pas à arriver si ça continue comme ça.
- Ok. Je vais voir ce qu'on peux faire mais je te promet rien. Je n'ai aucun contrôle sur eux, tu t'en doutes bien ?
- Je sais pas, met les flics sur le coup, engage plus de gardes du corps, mais trouve un truc ! Je veux plus les voir à moins de 500 mètres de moi !
- Ok ok... Ne sois pas en retard pour les répétions, compris ? Demanda t'il.

Erwin resta quelques secondes immobile. Faisant face à son manque de réaction, il fini par prendre la direction de la sortie de la suite. Il tapota l'épaule de l'homme en signe d'encouragement et quitta la chambre. Peu après, celui-ci expira, basculant la tête en arrière son bras recouvrant son visage.

Il senti un poids s'enfoncer à la place près de lui et une main douce lui retirer le bras du visage afin de l'observer. Il tourna la vers vers la jeune femme qui lui souriait tendrement avant de se redresser, s'appuyant au dossier, tourné vers elle.
- Comment ça s'est passé avec Erwin ?
- Comme d'hab. Il va voir ce qu'il peut faire. Comment tu vas, toi ? Demanda t'il en insistant sur le dernier mot.
- Moi ça va. C'est plutôt à toi que je poserai la question.
- Pour être honnête, tout ça me saoule. Ce secret devient pesant, mais je comprends que pour le moment, on ne puisse pas en parler. Ce rôle, c'est la chance de ta vie. Ta carrière sera assurée après ça.
- Ça, tu n'en sais rien ! Dit elle en venant se blottir dans ses bras.
- Si, je le sais. Parce que tu es merveilleuse... talentueuse... magnifique... dit il en relevant son visage vers lui pour le parcourir de baisers. Et je t'aime à la folie.
- Je t'aime encore plus, lui répondit elle en prenant ses lèvres.

Recueil d'O.S Rivamika Où les histoires vivent. Découvrez maintenant