- Épilogue -

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Harry,

Si tu vois cette lettre c'est que je ne suis plus de ce monde. Comme tu as pus le comprendre en lisant mon cahier, je t'aimais depuis que je t'ai rencontrée. Tu ne te souviens sans doute pas de notre première rencontre mais saches qu'elle a, à jamais, marquée ma vie.

C'était le jour de la rentrée de la première année de lycée. On était tous à l'auditorium pour que le proviseur puisse nous accueillir et j'étais stressée. Mais tu es venu tout à coup t'asseoir à côté de moi et tu as dis mot pour mot, je m'en rappelle "La chance est le sourire de l'inconnu et donc les miracles surviennes lorsque tu accordes autant d'énergie à tes rêves que tu en accordes à tes peurs ". Je t'avais regardée en me demandant si tu étais fou et tu m'avais simplement souris, le plus beau sourire à fossettes que je vis de mon existence. Et tu sais quoi? C'est à cet instant précis que j'ai compris que ton sourire était ma chance.

Mais apparemment, je m'étais trompée et je ne t'en veux pas. Et je veux que tu saches une dernière chose, même si je ne suis plus celle que j'étais qu'il y a trois ans, il y aura toujours une partie de moi qui t'aimeras et ça, c'est mon miracle. 

Au revoir Harry. 

                                                                                                                                                 

                                                                                                                                        Julia







7 ans plus tard...

Je ne pouvais pas m'arrêter de l'embrasser alors qu'elle essayait par tous les moyens de sortir du lit.

- Harry, je dois partir au bureau, fit-elle avant d'exploser de rires face aux chatouilles que je lui faisais.

- Hors de question, ma sublime avocate va rester avec son docteur mamoure aujourd'hui parce que c'est le médecin qui veut ça, renchéris-je.

Elle roula des yeux en rigolant.

- Tu sais, je ne suis enceinte que de 5 semaines alors...

Mais je la coupa en plaquant mes lèvres sur les siennes.

- Je t'aime Julia, fis-je en plongeant mon regard dans le sien.

- Je t'aime Harry, répondit-elle en m'embrassant. 

Puis elle se décolla de moi et me regarda de nouveau plus sérieusement.

- Je me rends compte de la chance que j'ai eue d'échapper à la mort sur ce lit d'hôpital il y a sept ans.

- Et je me rend compte de la chance que j'ai eu de ne pas te perdre et de te reconquérir mon cœur, renchéris-je.

Puis nous nous embrassâmes de nouveau, profitant de ce miracle, nos plus grandes obsessions devenues réalités.

                                                                 

                                                                                            Fin

JuliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant