Chapitre 3 : La Découverte Macabre

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Les jours qui suivirent furent empreints d'une tension palpable. Marie et Léna étaient désormais liées par un sombre secret, un fardeau qu'elles portaient ensemble. Chaque nuit, les murmures semblaient s'intensifier, remplissant l'air de leur présence oppressante.

Un soir, alors que Marie rentrait chez elle, elle se sentit attirée par une étrange sensation, comme si une force mystérieuse la poussait vers le grenier. Malgré ses craintes, elle monta les marches de l'escalier avec une détermination croissante. Arrivée devant la porte du grenier, elle hésita un instant, se demandant ce qu'elle allait y trouver.

Finalement, elle poussa la porte avec précaution, laissant la lumière de sa lampe de poche éclairer la pièce sombre. Ses yeux s'habituèrent lentement à l'obscurité, et ce qu'elle vit la glaça jusqu'au plus profond de son être.

Allongée sur le sol, dans un coin sombre du grenier, se trouvait Léna. Son visage était blême, ses yeux clos, et ses poignets étaient attachés avec des cordes usées. Marie retint un cri d'horreur en réalisant ce qui se passait. Léna avait été retenue prisonnière, cachée dans cette chambre secrète depuis combien de temps ?

Elle se précipita vers sa voisine, libérant ses poignets des liens serrés. Léna ouvrit lentement les yeux, son regard empli de terreur se posant sur Marie. Pendant un moment, elles se regardèrent en silence, chacune cherchant des réponses dans les yeux de l'autre.

« Comment es-tu arrivée ici ? » demanda enfin Marie, sa voix empreinte d'inquiétude.

Léna déglutit avec difficulté, essayant de rassembler ses pensées dans le tumulte de ses émotions.

« Je... je ne sais pas. Je me suis réveillée ici, attachée, sans savoir comment j'étais arrivée. Les murmures... ils m'ont conduit jusqu'ici. »

Les mots de Léna résonnèrent dans l'esprit de Marie, réveillant des souvenirs troublants. Les murmures... ils avaient été présents depuis le premier jour où elle avait emménagé dans cette maison. Mais que signifiaient-ils vraiment ?

Alors que Marie aidait Léna à se relever, une question brûlante s'insinua dans son esprit.

« Qui a fait ça ? Qui t'a retenu prisonnière ici ? »

Léna secoua la tête, les larmes aux yeux.

« Je ne sais pas. Je n'ai vu personne. »

Marie resserra son étreinte autour de Léna, sentant la peur monter en elle. Elles étaient seules, piégées dans cette maison maudite, à la merci d'une force maléfique qu'elles ne comprenaient pas.

Mais malgré la terreur qui les enveloppait, Marie sentait quelque chose d'autre naître entre elles. Quelque chose de plus fort que la peur, de plus puissant que les murmures des ténèbres. Quelque chose qui les unissait dans leur lutte pour la survie.

La maison des murmuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant