↳ Beaucoup d'étrangeté, un peu de poésie morbide, de l'amour et des drames, d'espoir et, je l'espère, du beau, saupoudré de citron, pour le goût.
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" Jungkook doit se rendre au chevet de son meilleur ami, hospitalisé tout l'été. Activité détestable, compte tenu de son dégoût des hopitaux. Cette aversion se fait bien plus ténue lorsqu'au détour d'un couloir, il fait la connaissance de l'infirmier Jimin. Jungkook se sent bien plus motivé à se rendre à l'hôpital tous les jours ; mais, malgré leur attirance réciproque, le jeune infirmier lui file entre les doigts. "
A los montes duros sólo relinchaba con el río muerto sobre la garganta. ¡Ay caballo grande que no quiso el agua! ¡Ay dolor de nieve, caballo del alba!
»
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« Droite, puis gauche à la troisième porte après l'ascenseur et vous serez au bon service. »
Depuis le petit bureau protégé par une épaisse vitre en verre, ça a l'air facile. Dans les faits, Jungkook n'est plus sûr du nombre de portes qu'il a passé. Et malgré les changements de couleurs sur les murs – toutes de mauvais goût-, il ne se repère pas. Ça relève du miracle lorsque l'indication qu'il cherche s'affiche en lettres capitales sur un mur. Il sort son téléphone de sa poche : « Chambre 67 ». Derrière la porte trop lourde, un couloir étriqué sans fenêtres où se succèdent les portes anonymes.
Une femme sort de l'une d'elles, elle tient contre un manteau gris et un petit sac à main de cuir noir. Elle offre un sourire palôt, Jungkook lui rend. À peine l'a-t-il dépassé qu'il remet son écharpe sur sa bouche et hausse les yeux au ciel.
« Ça sent la mort. Génial. »
Il serre les dents.
La peinture est lisse, le sol d'un lino à la couleur et au motif douteux – de sorte qu'on n'en distingue pas les taches. Il marche, avec l'impression d'aller au bout du monde. Les numéros se succèdent, sans rien changer à l'impression de sur-place. Enfin, deux portes et au milieu d'elles deux petits panneaux, l'un au-dessus de l'autre, « 66,67 ». Jungkook hausse un sourcil.
L'hôpital est composé de six bâtiments plus ou moins joints, de services empilés, et d'indications à moitié effacées. Le gars qui gère la signalétique a cessé de faire son travail sur la fin et décidé de rendre la vie impossible à tous les usagers ? Que doit-il comprendre ? Est-il une forme de logique où l'on lirait dans le sens de lecture ? Alors l'écriteau le plus haut désignerait la porte de gauche, et celui du bas celui de droite ?
