Le monde s'écroule
Et elles coulent,
Coulent sans jamais s'arrêter.
Adieu espoir qui a sombré.L'humeur en prend un coup,
L'émotion est dans le cou.Ça a commencé par toi,
Déni.Tu n'es pas fait d'émois,
Ni même de cris.
Au moment de l'annonce,
Tellement enfoncées étaient les ronces
Que cela semblait irréel,
Qu'on voyait encore le bleu ciel.Ensuite il y a toi, la colère.
Avec toi, tout valse dans les airs.
La douleur est telle
Qu'on se sent en pièce manquée.
Et à la rage se mêlent
Des larmes en souvenirs de ces moments illuminés.Et puis vient toi, marchandage,
Toi qui ne veut tourner la page.
Trouver la solution
Qui le fera revenir.
Chercher, trouver,
Ce qui ramènera l'être décédé.Tu entres ensuite en scène, toi, la dépression.
Avec toi plus de rires, ni même de sourire.
Que des larmes, larmes.
Encore et encore.
Où est passé l'or ?
Où sont passées les armes ?Et pour finir tu arrives,
Toi, l'acceptation.
La douleur n'est plus vive,
A été appaisée la tension.
La page a été tournée,
L'évènement accepté.Voilà le chemin souvent emprunté
Lorsque le syndrome de larmes nous a côtoyé.