Un Amour Chimérique

Le baiser

Je commençe à m'habituer à la présence de Syra à mes côtés, alors je m'ennuie quand je ne la vois pas. Elle est devenu partie intégrante dans ma vie elle compte maintenant même si nos parents ne sont pas de notre avis.

Aujourd'hui ça fait l'occasion, notre voisin a un mariage alors tout le monde y est allé mes parents et les siens aussi. Et comme je m'ennuiais, je l'ai appelé. Elle m'a rejoint sans discuter. Entre temps je me suis dis qu'il fallait que je prenne ma douche.

J'avais fini de me baigner, je sortais lorsque je l'ai aperçu sur mon lit. En effet elle connaissait ma chambre plus que quiconque. Je l'ai regardé pendant longtemps avec beaucoup d'admiration laissant son parfum frôler mes narines et aller se jeter dans mes neurones éveillés.

_Bonjour Nic

Tout heureux je lui offre un demi sourire admiratif.

_Tu es beau quand tu sors de la douche me dit-elle

_Oh merci. Tout comme toi. Enfaite tu n'arrête jamais de me surprendre.

À part ses mèches nouées en boucle au desssus de sa nuque qui laisse paraître ses joues amples et son cou lisse, elle porte encore ce body rose qui ne laisse pas indifférente sa poitrine raide. Non le pagne n'est pas là, elle porte une jupe assez longue pour couvrir ses genoux. Elle est belle et séduisante et elle s'habille décemment aussi. C'est une fille extraordinaire. Depuis quelques minutes je ne regardais plus ses yeux blanc comme du lait et ses lèvres rouges de nature mais je promenais mon regard sur ses jambes ses chevilles et puisqu'elle s'est fait le plaisir de relever sa jupe je caressais ses cuisses par mon regard envieux.

_Hé tu es entrain de me mater..? Me demande t-elle amusée

_Oh non disons que je réfléchis

_Elle éclate de rire. Tu ments très mal. Allez habille toi nous devons partir dans la brousse.

_Dans la brousse ? Demandais-je surpris. Pour faire quoi ?

_Tu le sauras une fois là-bas me repondit-elle

Je me hatais d'enfiler mon jeans bleu et un t-shirt blanc. On sortait par la deuxième porte de derrière et on courrait vers la brousse.

La petite forêt reboisée est calme et donne un air chaleureux. Nous nous sommes faufilés entre les arbre et avons rejoint une clairière qui se trouve au milieu. Assis sur le pagne qu'elle a étalé sur les herbes, nous nous sommes blottis l'un contre l'autre. Elle m'écoutais lui parler et me regardais tendrement.

_Je ne sais pas pourquoi nos parents s'entêtent encore sur notre relation. Mon père n'arrête pas de me sommer à rompre notre relation. Ma mère elle est tolérante le problème c'est Papa. Ils ne savent pas à quel point je t'aime et combien je suis prêt à tout pour te garder. Je veux que l'on vive ensemble jusqu'au dernier souffle. Tu sais l'amour c'est comme une mangue lorsqu'elle mûrit il faut la cueillir et la consommer sinon elle risque pourrir. Notre amour est mûr Syra et il faut qu'on le consomme.

Plus je parlais plus la rage me montait au cœur. S'en rendant compte, elle me prend le visage entre ses main et me dit

_Hé hé hé tu t'emportes là... les parents ils croient toujours que nous sommes encore à cette époque où il fallait choisir au garçon une femme pour qu'il se marie alors que les temps ont changé le modernisme à gagné à la face du monde. Donc ne t'inquiètes pas pour ça.
Elle ajoute. De toute façon je si je dois épouser un autre homme j'aimerai mourir que d'accepter ça.

_Ne dis pas ça. Elle venait de m'avertir enfaite c'est comme ça que je peux appeler ce qu'elle venait de dire: un avertissement.

_C'est devenu difficile de vivre ici avec tous ses interdits, ses préjugés et mœurs inopportuns.

Elle me regarda de nouveaux et me dit

_Fuyons...! Allons nous en loin d'ici là on aura la paix, on pourra s'aimer, fonder une famille et vivre en paix.

_J'étais surpris mais l'idée m'enchante vu que je suis aventurier de nature alors je lui ai dit oui allons y...

_Amusée elle rétorque: mais c'est une blague... où peut-on bien aller ? Elle explose de rire

_Non sérieusement. Lui lancé-je enjoué

Et la regardant de nouveau j'ai eu cette envie folle de la prendre dans mes bras de la caresser.

Aussitôt je m'approche de son visage respirant son doux parfum et contemplant ses yeux brillant sous l'effet de la passion. Je lui prend les mains molles l'invitant à se relever et je les pose sur mes épaules et je la tire sur moi. Tout redevint silencieux même les oiseaux se sont tus je ressent son corps collé au mien et la lourdeur de sa respiration. J'embrasse son cou puis ses joues, elle soupir de plaisir et je colle mes lèvres aux siennes elle ferme les yeux savourant ce moment de plaisir magique. Le baiser fut tellement long que j'ai pensé avoir dormi entre temps. Je la relâchais pour m'asseoir de nouveau.

_Elle dit la gorge nouée. Encore, j'en veux encore un baiser.

Je bascule sur elle et je la plaque au sol laissant mon regard parcourir sa poitrine nue et innocente je me presse de nouveau d'embrasser ses lèvres au gout du beur elle en fit autant. Ce petit jeux commence à m'exciter je la caresse de haut en bas, ses cuisses, sa hanche et puis je la relève et la tient assise en califourchon sur moi. On était bien. Tout passait comme rien à nos yeux. On ne pensait plus au temps alors on s'embrassait comme deux fou...