Chapitre 3

200 8 15
                                    

Je me réveille dans une espèce de boîte noire et peu à peu les événements commencent à me revenir.

Mon mal à la tête n'aide pas ma concentration, et en plus, il y a un truc qui se plante dans ma jambe... mon tel ! Sauvé ! Mais quand je l'ouvre pour appeler de l'aide, je vois que je n'ai pas de réseau .

Je suis maudite ou quoi ?

Faut que je me détende, de toute façon, tant que je ne suis pas à l'arrêt, je ne peux rien faire. Je me concentre donc sur le voyage.

Je reconnais un peu les bruits de la ville : le bruit des vendeurs, des gens dans la rue, et même celui de la fête foraine qu'on reconnait facilement à cause de la musique chiante et répétitive.

Environ trois minutes vingt-quarte après, la voiture s'arête enfin. Si je ne me trompe pas, je suis à moins d'un kilomètre de la foire, donc, à un kilomètre de la rue saint Jean. Le coffre de la voiture s'ouvre et je vois l'un des hommes au chapeau. Il me tire du coffre par le bras sans ménagement et je serre les dents pour éviter de l'insulter de tout les noms qui me passe pas la tête, et Dieu sait qu'il y en a un sacré paquet.

-Allez, dépêches toi. On a pas que ça à faire.

Toujours en me tenant le bras, on se dirige vers un espèce d'ascenseur. Punaise, mais je suis où ? Je me suis foutu dans quel merdier encore ? Quand il appuie sur le bouton du sixième étages, que l'ascenseur commence à monter, et que vois en les étages qui passent, j'ai l'impression que mon cœur va exploser.

Plus que deux.

Plus que un...

Ding.

-Sixième étages. annonce la voix électronique de l'ascenseur.

Mon cœur fait un saut dans ma poitrine, mes jambes me lâchent, et heureusement l'homme me soutient sinon je serais tombé par terre. Quand je vois les portes s'ouvrir, mon cerveau carbure et me fait imaginer les pires scénarios possible, comme quand on entend un bruit, la nuit, et qu'on sursaute, effrayé, dans la noirceur de la chambre, et qu'on pressentait que quelque chose allait nous sauter à la gorge.

Sauf que là, j'ai des raisons valables et concrètes d'avoir la frousse. Des gens viennent de m'enlever, j'ai mordu un homme, et je me suis aussi fait tazer, et pas qu'un peu vu que je me suis évanouie.

Ce même homme me prit le bras, et me force à avancer. Il y a différents bureaux vitrés, j'observe les choses qui m'entoure dans le silence, en retenant mon souffle.

Personne ne m'attend à la sortie de l'ascenseur avec un sig sauer sp2022, c'est déjà un bon point.

Oui, j'aime un peu les armes, mais pas comme mon grand père qui peut reconnaître quasiment tout les armes au bruit .

-P'tite attend ici et bouge pas d'un pouce ok ? Me dit œil au beurre noir, celui qui c'est pris un coup de barre en fer.

/ Point de vue externe /

L 'homme à l'œil au beurre noir et son coéquipier entrèrent dans le bureau de leur chef après l'ordre donné à la gamine.

Dans ce bureau vitré qui donnait une vue splendide sur la ville de Lyon, se trouvaient une femme aux cheveux noirs très athlétique avec un air sévère sur le visage, un jeune homme au teint pale, aux cheveux noirs et au yeux bleus claires et une jeune femme qui avait des cheveux bruns et des yeux verts, qui devait avoir entre 16 et 18 ans.

Il y avait aussi une seconde jeune femme, d'environ une vingtaine d'années, tout comme deux hommes du bureau. La femme avait un visage très accueillant mais on pouvait deviner, au premier regard, ses capacités sportives. Elle possédait des longs cheveux bruns, attaché en queue de cheval, et des yeux de la même couleur que ses cheveux.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 08, 2015 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Code AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant