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Salut vous allez bien ?

Musique; Watch (Billie Eilish), Makeup(Chris Grey)

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Hélios katsaros

- Tu me remercieras un jour, mais je t'enverrai te faire foutre comme tu viens de le faire, et juste pour ça je veux que tu guérisse. Pour t'envoyer balader.

Et je me détourne finalement, m'éloignant d'elle,ne voulant plus être proche de cette fille qui m'est inconnue mais qui pourtant je comprend tellement.

Et tout en marchant vers ma maison, je me remémore la scène, elle s'était levé tellement déterminée, et je s'avait, je l'avais comprise.

Elle n'a pas oser détourner le regard du sol.

Comme si qu'elle était honteuse des événements qui allait suivre. Elle ne se tenait pas droite, j'ai remarqué que malgré son mal-être et son malaise constant elle se tenais toujours droite.

Peut-être pour faire bonne figure..

Je l'ai donc suivi discrètement, mon élan n'était pas réfléchi simplement instinctif..

J'aurais préféré éviter ces rendez-vous avec elle, mais pas par le poids de sa disparition, mais par une autre douce raison.

Une raison incomprise mais bien réel, et finalement je ne regrette absolument pas. Je me devais de la sauver autant que je me dois de sauver toute personne que j'apprécie ou non ..

« Pour qui te prend-tu ? Tu pense que c'est parce que nous souffrons tout les deux que je veux de ton aide? Laisse moi tranquille et ne me parle plus jamais, ne me touche plus jamais. »

Et je compte bien respecter sa décision, nous n'avons jamais parlé elle n'est rien qu'une pauvre fille totalement détruite.

Et je sais que mes mots sont dur, mais les siens l'était bien plus.

Mais en repensant à l'annonce de la psy, je me dit que cette année s'avère totalement médiocre, et prendre une tel décision sans même demander notre avis renforcé l'idée que je m'était fait, nous ne sommes pas compris et personne ne semble essayer de le faire.

Les adolescents aujourd'hui sont voués à se débrouiller seul, et entre nous aucune entre aide est mis en place.

Comme abandonner par la société..

Un vent d'une violence inouïe me tire brutalement de mes pensées, et je remarque que je me retrouve déjà devant ma demeure. Une angoisse soudaine naît en moi, craignant que ma mère n'ait appris ma réaction.

Je regarde dans les alentours cherchant un refuge, mes yeux tombes dans les siens. Elle aussi devant sa porte. Je n'avais même pas remarqué sa présence en chemin.

Son regard n'est que haine à mon égard, tant mieux c'est réciproque.

Je détourne les yeux en premier et rentre chez moi , elle ne mérite pas d'attention de ma part.

A peine rentré je sens déjà l'alcool mais bon rien de surprenant..la routine..et d'un coup un fracas énorme me fait sursauter, la bouteille viens de glisser de sa main, je vois sa tête légèrement bouger.

L'ombre de l'âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant