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Salut vous allez bien ?

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Musique :chihiro (Billie Eilish)

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                    Raven Johnson

Quelques heures plus tard..

Nous avons séchés toute la journée,sans vraiment le vouloir, il est maintenant 18 heures .

Nous sommes allés un peu partout, chez helios, chez Evelyne,puis Lilith,et aussi dehors.

Mais nous n'avons pas cessé de fumer, et sincèrement je ne sais pas comment je tiens encore debout.

Et le pire dans tout cela c'est que je ne regrette absolument pas.

Si c'était à refaire je le referais, car cette journée était chaotiquement réconfortante.

Car bordel je ne suis plus seule dans mon malheur.

Alors même si je suis complètement entrain de sombrer, voir même aggraver mon cas, je m'en fous,car je ne suis plus seule.

Mais à présent, il me faut rentrer. À contrecœur, j'abaisse la poignée de la demeure d'Évelyne, cet endroit qui me sert de maison, bien que mon cœur ne l'y reconnaisse pas.

En silence, j'implore que l'ombre d'Évelyne ne croise pas mon chemin, car si elle m'aperçoit dans cet état, ses cris perceront la nuit. Je n'allume aucune lumière, laissant la pénombre hivernale me draper de son voile protecteur.

Silencieuse, je traverse les pièces obscures. À quelques pas des escaliers, un sursaut me prend quand, soudain, une lueur éclaire mon chemin. Là, devant moi, se tient Évelyne, un verre de vin à la main, baignée de cette lumière inattendue.

Ses traits sont déformée par la colère.

- Dit moi ou tu étais toute la journée? Dit-elle

-Au lycée pourquoi ?

- Pourquoi ? Tu me prend pour une conne raven?

Elle est donc au courant.

- Je suis fatiguée je vais monter, et désolé pour l'absence j'étais au cimetière je me sentait pas bien.

M'enfonçant dans mon mensonge, je tente de fuire la discussion. Mais Evelyne attrape brusquement mon bras et écarte mes yeux avec ses doigts.

- Et en plus de me mentir tu te drogue.

Oh merde...

- Je ne me drogue pas, laisse moi tranquille s'il te plaît.

- Je ne te reconnais plus raven, ou est passé la fille qui ne parlais pas mais qui était toujours respectueuse? Dit-elle

Et dans ses yeux, je lis une tristesse infinie, mais son discours s'étire sans éveiller en moi la moindre émotion. Je remercie tout ce que j'ai consommée..

- Et où est passé l'Évelyne toujours gentille, présente celle qui ne m'avais jamais levé la main dessus ou même celle qui n'était pas alcoolique, car oui je les vois toutes les bouteilles dans la poubelle, alors si tu veux parler d'addiction tu es mal placée.

Un larme coule de sa joue, elle l'essuie instantanément. Une autre coule encore de l'autre œil mais elle l'essuie aussitôt.

- Je ne te reconnais plus du tout, j'ai tout fait pour t'aider. Et en échange tu me jette à la gueule mes problèmes d'alcoolémie. Quand tu te tailles les veines petite ingrate que tu es, moi je t'aidais. Sans jugement de ma part.

L'ombre de l'âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant