.11

48 12 12
                                    

Salut vous allez bien ?

N'hésitez pas à voter et commenter!🫣

Musique :Escapism.
_____________________

En parfaite harmonie, nous disons ensemble :

- Trouverons-nous enfin l'équilibre ?

Quelques heures plus tard..

Depuis des heures, nous parlons, se rappelant les souvenirs de nos vies passées, celles où nous étions vraiment vivants, ou nous étions libres de ne pas subir notre existence.

Mais en saisissant mon téléphone, je m'aperçois que l'aube pointe déjà à l'horloge : il est quatre heures du matin.

Tant de paroles échangées, le temps s'est éclipsé, emportant avec lui la trace des heures envolées.

Hélios, à son tour, consulte l'horloge ; son étonnement est palpable, partageant sûrement mes pensées.

- Il est tard, je vais rentrer.Dis-je

Et  il acquiesce d'un signe de tête. Je me lève, et il m'accompagne dans mon élan. Ensemble, nous nous dirigeons vers la sortie.

Mais avant de sortir il se stoppe et commence à rouler un joint puis il me regarde et dit;

- T'en veux un?

Et je ne sais pas vraiment pourquoi mais instinctivement j'hoche la tête.

Et il m'en fait un puis me le temps, je le met entre mes lèvres et il fait de même. Nous nous approchons puis il allume nos joint.

On aspire la substance, et comme tout à l'heure je me met à tousser, lui semble être habituer et aspire à nouveau pour finalement souffler le tout.

Et enfin nous reprenons notre route, j'ai remarquée qu'à chaque fois qu'il consomme il à toujours un espèce de sourire collé au visage.

- Pourquoi tu me regarde comme ça ? Me dit-il

Je ne me suis même pas rendu compte que j'étais entrain de le fixer, mais dans un élan sûrement à cause du joint je dit;

- Je n'ai pas le droit ?

Et de manière joueuse il me donne un petit coup d'épaule, me bousculant légèrement.

- Non tu n'as pas le droit. Dit-il

Et je découvre cette facette joueuse d'Helios. Mais à mon tour j'arrive à la charge et le bouscule aussi, bien plus fort que je le pensais .

- Si j'ai le droit. Dis-je en m'offusquant

Mais depuis que je l'ai poussé il n'a toujours pas bougé. Alors je m'approche de lui craignant avoir fais quelque chose qui lui déplais.

Et d'un coup il lève la tête avec un grand sourire et crie tout en rigolant;

- T'es morte cours .

J'explose de rire et commence à courir je me retourne des fois et remarque qu'il s'approche de plus en plus, et à bout de souffle j'hurle tout en rigolant;

- Ok ok désolé, j'ai plus de souffle.

Et je vois que cela l'amuse il va encore plus vite et je réalise qu'il ne courait pas à son maximum depuis tout à l'heure.

Mais l'inévitable se produit et finalement il s'approche et m'attrape,je dit;

- De toute façon tu vas rien faire.

Il me regarde, feignant l'indignation, puis place le joint entre ses lèvres sans me prêter attention, avant de m'attraper brusquement et de me porter en sac à dos.

L'ombre de l'âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant