Lover(man) - One Shots.

-🔪𝙆𝙖𝙧𝙢𝙖 𝙖𝙠𝙖𝙗𝙖𝙣𝙚

⏎ Titre : Cible.

« i put a spell on you, because you're mine ♫ »

~

La soie de ma robe glissait sur mes courbes à chaque pas que je faisais, et je me sentais magnifique, comme une reine régnant sur ses subalternes.

Le courant d'air frais apporté par la climatisation provoqua un mouvement de mes longs cheveux noirs, tandis que leurs ondulations refusaient de se délier à mon dos nu.

Les regards envieux d'hommes et de femmes de ci et de là, me couvraient silencieusement de compliments, ce qui ne fit qu'agrandir dangereusement mon égo. Je n'étais pas douteuse, je savais que j'étais sublime, rien que le temps d'une soirée.

Le glock froid que j'avais juste en dessous de mon bassin, sur le haut de ma cuisse, me provoqua un frisson intégral quand je le sentis se refroidir dû à la température de la pièce. Oui, j'avais choisi expressément une robe en soie parce que le tissu était assez fluide pour ne pas mouler mon arme, malgré le fait que ma robe le soit.

Je m'approchais de ma cible, de mes pas élancés. Mon attitude gracieuse sublimait mon regard, et quand je vis apparaître des rougeurs sur ses joues, je savais que c'était déjà gagné d'avance.

— Bonsoir. Commençais je en entraînant un mouvement calculé de mes mèches.

— V-vous êtes... vous êtes sublime. Me complimenta t'il directement, sans pouvoir s'empêcher de plonger son regard dans mon décolleté.

Bingo.

— Je sais, on me le dit souvent.

Je lui offris un sourire charmeur, et le sentis se décomposer instantanément. C'était facile, trop facile.

Oui, je savais user de mes charmes.

Un serveur du traiteur passa par là, et j'en profitai pour m'emparer de deux coupes de champagne. J'aurai bien pu choisir le poison comme à chaque fois, mais ça faisait un moment que je ne m'étais pas servie d'une arme.

Je la lui tendis, et il me remercia en fixant mes lèvres que j'apportais à la coupe. Le goût m'agressa la gorge et me provoqua des légers picotements que j'adorais. C'était tellement plus sophistiqué que la vodka à laquelle j'avais droit lorsque ma cible était quelqu'un des boîtes de nuit.

Il me tendit son coude que je saisis chaleureusement, et il nous entraîna dans un coin légèrement reculé.

— Je suis-

— Monsieur Suyako, je sais. On parle tellement de vous par ici. Fis je pour flatter son égo.

— Voyez m'en ravi. Et à qui ai je l'honneur ? Demanda t'il en souriant.

Oh oh, je n'avais pas réfléchis à un faux prénom. J'allais devoir improviser.

— Et bien-

Des explosions et des coups de feux retentirent immédiatement et l'ambiance se frigorifia en quelques secondes.

— Mettez vous à l'abri ! Hurla quelqu'un de la sécurité.