Chapitre 2

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 Elkrur regardait sa sœur avec attention. Depuis qu'elle était arrivée, beaucoup de chose avaient changé dans la maison.

D'abord tout avait été rangé.

Les Orcs n'étaient pas dérangés par le désordre, bien au contraire. Une maison en désordre était une maison vivante. Devoir tout organiser était perturbant et il s'était retrouvé à avoir perdu beaucoup de ses affaires, il ne savait pas où étaient leur place et il en cherchait encore certaines.

On lui avait expliqué que le bébé était fragile, encore plus fragile que les bébés Orcs et que n'importe quoi pouvait le blesser. Un bébé Orc commençait à ramper la semaine suivant sa naissance et apprenait à marcher six mois plus tard. Pour le bébé rose, ce n'était pas le cas et c'était surprenant.

Le bébé rose n'aimait pas tout ce qui était pointu, coupant, lourd, avec des angles et sale. Depuis qu'elle était là, ils devaient se laver les mains dès qu'ils voulaient la toucher et se laver à la rivière tous les jours de peur que le bébé humain ne tombe malade. Un humain c'était si fragile que ça ? Pourtant mis à part le fait que c'était rose, que ça n'avait ni dans ni croc et que celle-ci n'avait rien entre les jambes parce que c'était une fille, elle n'était pas bien différente d'un bébé Orc.

Par contre, ce qu'il aimait chez le bébé rose, c'est qu'elle avait de grand yeux avec un morceau de ciel à l'intérieur, et qu'elle regardait tout ce qui l'entourait comme si c'était des merveilles. Elle serait comme leur mère, elle aimerait les choses bizarres.

Ce qu'il y avait de drôle aussi, c'est qu'elle pensait que tout était mangeable. Tout ce qu'elle pouvait attraper avec ses petites mains finissait dans sa bouche, que ce soit les doigts de leur père qui finissait toujours plein de bave jusqu'aux crottes de chèvres que ses petits-frères lui avaient donné pour voir si elle les mangeraient. Elle avait pleuré ce jour-là, et ils avaient étés grondés très fort.

La vieille sorcière avait dit que les humains découvraient avec leur bouche par ce qu'ils ne pouvaient pas sentir comme les Orcs. Ses petits-frères aussi avaient reniflés tout ce qu'il pouvaient quand il était bébé. Il avait six ans quand Trelmet était aussi un bébé donc il s'en souvenait bien, son petit-frère reniflait n'importe quoi.

Voilà presque un an qu'elle était arrivée, et elle allait à toute vitesse dans toute la maison, elle allait même plus vite que leur père quand il s'agissait d'éviter de se faire prendre. Elle riait beaucoup aussi, c'était un bébé rose joyeux et il aimait la voir rire. Il préférait largement ça à la voir pleurer comme au début quand elle pleurait au milieu de la nuit sans raisons.

Il était de surveillance aujourd'hui, monter la garde de sa petite sœur c'était plus difficile que d'aller chasser avec son père. Le bébé humain était beaucoup plus difficile à attraper qu'un lapin sauvage, surtout qu'il ne fallait pas lui faire de mal.

Il taillait un bout de boit avec son couteau en regardant sa petite-sœur qui jouait avec la terre quand il la vit s'arrêter et se redresser, non pas à quatre pattes comme à son habitude, mais sur ses deux jambes. Il était surpris, il pensait que ça lui prendrait beaucoup plus de temps pour apprendre car ça lui avait pris plusieurs mois pour apprendre à ramper.

« Maman ! Père ! Venez-voir ! »

Les deux parents Orcs arrivèrent en courant car leur fils ne criait jamais sauf quand quelque chose d'important arrivait. Même quand il se battait il était silencieux alors l'entendre crier avait de quoi les alarmer.

Ils ne furent pas déçu de voir leur petite rose sur ses deux jambes en train de faire ses premiers pas vers eux avec un énorme sourire.

Elkeran était très heureux de voir sa petite sur ses deux jambes. La sorcières avait répété sans cesse que c'était normal pour un bébé humain de prendre autant de temps à se tenir debout mais tous les bébés nés à la périodes de Rose marchaient déjà.

L'orca RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant