Il était une fois...
Dans une montagne à l'écart d'un petit village isolé, vivait une famille.
Le père, un homme colérique et frustré; la mère, une femme d'une grande beauté mais qui cherche sans cesse l'attention de son mari et la fille du couple, une enfant qui a hérité de l'apparence de sa mère.
La mère en colère et blessée du peu d'attention que lui porte son mari décide, un soir, de sortir, et elle finit par coucher avec un homme.
Une personne du village ayant aperçu la mère de famille avec un autre homme, court voir le mari pour lui rapporter l'adultère de sa femme.
Le mari furieux attends le retour de sa femme et une violente dispute éclate.
Au cours de cette dispute, les mots et insultes fusent et la colère du père de famille ne fait que grandir.
Dans un accès de rage, il frappe sa femme qui tombe au sol.
Toujours aveuglé par sa fureur, il saisit un couteau et trace deux lignes de chaque côté du visage de la femme dont les cris stridents résonne dans la forêt.
Il finit par planter trois couteaux dans le corps de la pauvre mère qui hurle et le supplie, mais rien n'y fait.
Il prends le corps à l'agonie et le traine à l'extérieur et il le jette le plus loin possible avant de retourner dans la maison.
Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que dans la forêt se trouvait une terre sacré où reposait les corps de mère connues pour avoir tué des personnes menaçant leurs enfants.
Et il avait projeté le corps mourant à la limite de cette terre sacrée.
"Tu ressembles tellement à cette putain !"
Cette phrase fut suivie du hurlement de l'enfant qui était jusque alors tétanisée par la scène qui se déroulait sous ses yeux.
Le sang de la mère ne fit qu'un tour.
Toute la colère contenue par ces terres fut rassemblée en cet être en colère et inquiet pour son enfant.
La mère se releva et se précipita dans la maison.
Elle attrapa l'homme par le cou et le traîna à l'extérieur.
Elle le plaqua au sol et le poignarda.
30 fois.
La petite Keiko sortit de la maison, tremblante et terrorisée de ce qu'elle pourrait découvrir.
Et elle aperçut sa mère, debout à côté du cadavre de l'homme qui avait été son mari.
Ses longs cheveux salis pas la terre et le sang, ondulant dans le vent.
Des yeux devenus noirs, dont les pupilles sont invisibles.
Des vêtements déchirés et maculés de sangs.
Des ongles longs, noirs et ensanglantés.
Un visage en colère et effrayé, avec deux énormes coupures qui forment un sourire morbide.
L'enfant pose ses pieds tremblants dans le jardin et se précipite vers sa mère en pleurant.
"Maman !"
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Des Contes, mais pas de fées
FantastiqueIl était une fois... Un vieux livre regroupant des contes touts droits sortis de l'imagination d'une adolescente assez pessimiste et insociable. Des histoires qui finissent bien. La plupart du temps... ☻ (Publications quand j'ai le'inspiration)