Mon autre. Mon alpha. Mon bêta

Chapitre 8

Stiles avait passé des vêtements à Scott, ils étaient à présent assis sur son lit, il tenait les mains du brun, ce dernier caressa les siennes de ses pouces.

- Scott, je dois t'avouer que j'ai fait des recherches de mon côté sur notre lien de quérovos.

- Ça ne m'étonne pas de toi, dit son alpha en souriant.

- Je suis trop curieux pour mon propre bien.

- Qu'as-tu découvert ?

Il se sentit gêné. Comment allait-il lui avouer leur lien ? D'un autre côté, ils venaient de se masturber.

- Stiles ?

- J'ai appris que pour être des quérovos, il fallait que nous soyons plus que des meilleurs amis quand nous étions encore humains tous les deux.

- Quoi ?

- Nous étions amoureux sans le savoir. Scott, depuis que tu m'as transformé, tu te rends compte combien nous sommes tactiles ? Nous ressemblons à un couple. Et ce qu'on vient de faire dans ma salle de bain, c'est juste une facette d'être quérovos. Nous sommes des compagnons à un haut niveau.

- Donc si j'ai toujours envie de t'enlacer, de sentir ton odeur, de t'emb ... t'embrasser, c'est normal ? Tu ne vas pas me détester de le faire ?

- Non, au contraire, j'ai toujours envie d'être contre toi, de sentir tes crocs sur ma peau et j'ai envie d'être à toi.

Ils devaient être autant écarlate l'un comme l'autre.

- Dans ce cas, je ne vais plus me retenir.

Il se fit allonger sur son lit, Scott vint s'allonger sur lui puis il l'embrassa en caressa une de ses hanches. Lui, il glissa une main dans la tignasse de son alpha en répondant au baiser.

*****

Scott sentit sa partie lupine soupirer d'aise, il pouvait enfin posséder son compagnon, le marquer comme sien.

Il avait toujours aimé l'odeur de Stiles, elle l'avait toujours apaisé, mais depuis qu'il était son bêta, il ne pouvait pas s'empêcher de la respirer, c'était un besoin comme de respirer.

La révélation de Stiles ne l'avait pas surpris, car quand il avait cru perdre son meilleur ami à cause de la maladie de sa mère, pendant ces quelques minutes, il avait compris qu'il ne pourrait pas vivre sans Stiles, qu'il était son tout. Puis il avait déjà rêvé qu'il l'embrassait.

Rêve qui était loin de la réalité, il aimait tellement embrasser Stiles qu'il avait du mal à quitter ses lèvres.

Il quitta d'ailleurs ces dernières pour venir mordiller puis mordre le cou de son compagnon, Derek lui avait appris comment faire pour qu'une marque reste.

- Scott ...

Son prénom susurrait ainsi le fit gémir, son corps se mit à se mouvoir sur celui de Stiles. Il sentit les mains de ce dernier l'effleurer du bout des doigts sous son tee-shirt, il gémit un peu plus.

- Stiles ...

Ce dernier vint à son tour le mordiller sur la peau de son cou.

- Tu es aussi à moi Scott, je dois le montrer.

- Vas-y.

Il pencha la tête, ralentissant ses mouvements de bassin, mais quand il sentit les mains de Stiles sur ses fesses, il comprit qu'il pouvait garder le même rythme.

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Ils s'étaient marqués puis leurs pantalons et leurs boxers avaient quitté leurs corps pour se masturber quand le désir avait été trop fort.

Ils s'étaient essuyés leurs mains et là ils s'embrassaient par accoue avec tendresse savourant ce moment nouveau d'intimité.

- Scott, tu n'étais pas encore amoureux d'Allison ? Ça ne te dérange pas d'être avec moi ?

- Tu crois que je t'aurais touché sous la douche si j'aimais encore Allison ? Je ne jouerais jamais avec toi.

Il lui caressa sa joue droite. Il vit Stiles fermer les yeux en appuyant sa joue contre sa main. Il se pencha vers lui pour l'embrasser, son compagnon était trop adorable pour son propre bien.

- Je t'ai toujours aimé Stiles, de différentes façon, mais je t'ai toujours aimé.

- Moi aussi, je t'ai toujours aimé Scott.

Ils s'embrassèrent encore et encore jusqu'à ce qu'ils entendent la voiture du sherif.