𝑰 𝒉𝒂𝒕𝒆 𝒚𝒐𝒖 𝑽𝒆𝒓𝒔𝒕𝒂𝒑𝒑𝒆𝒏 [ 𝑴𝒂𝒙 𝑽𝒆𝒓𝒔𝒕𝒂𝒑𝒑𝒆𝒏 ]

~•~ Chapitre 11 ~•~

"La compétition ne doit pas t'empêcher de sympathiser avec les autres pilotes."explique ma mère pendant que je m'essuie les mains.

"Je n'ai pas dit le contraire, mais j'ai déjà Lewis alors pas besoin."dis-je rapidement avant de sortir de la pièce et de retourner dans ma chambre pour éviter une nouvelle embrouille.

C'est mon premier Grand Prix depuis que je suis partie et je tiens à passer une bonne journée.

Je prends une rapide douche avant de m'habiller et de rejoindre mon père dans le salon.

Il est déjà prêt et m'attend pour aller sur le circuit. Les séances de qualification d'hier ont étaient plutôt positive parce que Lewis part en Pole.

Max est second et George est 4e.

Le trajet passe très rapidement, nous avons parlé du circuit et des avantages qu'on pourrait avoir si Lewis remporte de nouveau ce Grand Prix du point de vue du classement pilote.

Commencer la saison en gagner la première course est une bonne source de motivation.

Quand la voiture arrive enfin, nous descendons et marchons près des paddocks pour rejoindre le nôtre.

Les journalistes nous prennent en photo et essayent de nous poser des questions, mon père répond vaguement à quelques-unes, moi, je reste à l'écart ne voulant pas prendre la parole.

Depuis le scandale qui a tourné quand j'ai quitté l'interview, j'ignore encore plus les paparazzi et les journalistes avides de questions pour me concentrer sur les Grand Prix.

Après tout, je ne suis pas revenue pour le côté médiatique de tout ça, mes études en Italie loin de tout m'avaient au moins permise de faire comme-ci rien de tout ça n'avait exister...

En arrivant devant le paddock nous croisons l'ingénieur de Lewis, Peter Bonnington donc mon père s'arrête et une conversation commence entre les deux hommes.

Je continue mon chemin en espèrent tomber sur un des deux pilotes Mercedes, je sais que George est assez stressé et que la famille de Lewis va être présente donc je ne suis pas étonnée de n'en trouver aucun des deux aux alentours.

Comme c'est un week-end de course, je n'ai pas vraiment l'occasion de passer beaucoup de temps avec mon père, il est très occupé avec les préparations et les stratégies qu'il faudrait établir au moment venu.

J'en profite pour me promener entre les paddocks, regardant les noms et les coulisses des écuries cette année.

Il y a beaucoup de différence avec la dernière fois que je suis venue, plusieurs équipes ont changé de nom ou de design tandis que d'autres ont seulement améliorer leurs voitures.

Les pilotes aussi sont très différent, certains sont même nouveau d'ailleurs, d'autres un peu plus vieux.

Je me demande s'ils se rappellent de moi, j'avais commencé à lier une amitié avec Fernando Alonso et Carlos Sainz avant mon départ, est-ce qu'ils se souviennent de moi ?

Après la course, j'irai éventuellement les voir pour prendre de leurs nouvelles et discuter un peu, ma mère à raison, il ne faut pas que je laisse la compétition me couper de mes proches et des autres pilotes.

De loin, je peux apercevoir un journaliste français qui travaille pour canal+, je me souviens qu'il était toujours très respectueux avec moi et mon père quand nous ne voulions pas être filmés et profiter de nos moments de calme.

Si je me souviens bien, il s'appelle Julien Fébreau.

Il se tourne vers moi distraitement et étire un large sourire en me remarquant.

Je marche poliment vers lui pour le rejoindre et le saluer.