Chapitre 1 : Honeymoon

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Cela faisait maintenant une semaine et demie que Noyam et Amina s'étaient mariés sous le soleil accablant d'Agrabah. Cette immense fête avait réunit un bon nombre de personnes, sachant qu'Amina était la fille d'un Sultan. Noyam, quant à lui, était fils d'un fabricant de poteries. Son enfance fut assez rude car le revenu familial était très sollicité par les impôts, et à la fin du mois il ne restait même pas de quoi se nourrir. C'est pourquoi, les jours de marché, il allait voler quelques fruits et légumes afin de subvenir aux besoins de la famille. Un jour, alors qu'il tentait de dérober une malheureuse pomme, il se fit prendre par le vendeur. C'est là qu'une jeune fille apparaissant de nulle part se proposa de la lui payer. Dès lors qu'il l'aperçu, il eu un frisson qui lui traversa tout le corps. C'est ce que l'on appelle plus communément le coup de foudre. Sa silhouette était parfaite. Ses cheveux longs et noirs étaient coiffés d'une natte et contrastaient avec ses yeux bleus qui étaient semblable à des saphirs. Seule une mèche rebelle lui retombait sur l'épaule. Elle était maquillée de façon discrète avec un petit trait de khôl qui lui soulignait le regard et portait une longue robe blanche, ainsi que des nu-pieds blancs, faisant ainsi ressortir sa peau mate. Bien des années passèrent avant qu'ils ne se marient.

Le jour du mariage, on mit les petits plats dans les grands, puisque l'on fit appel au plus grand cuisinier de tout le pays, le très célèbre Gusteau. Le repas se déroula dans le palais, et un couscous géant fut organisé. Après cela, les mariés durent respectés la tradition qui était de monter à cru sur le dos d'un chameau puis de s'élancer à vive allure sur 500 mètres. Enfin, le soir venu, toutes les personnes ayant été conviées purent dormir à la belle étoile dans les plaines du pays. A la vue d'une étoile filante Amina et Noyam firent le vœu de profiter au maximum de la vie. A ces mots, Noyam lui proposa de partir en lune de miel aux Etats-Unis, pays qu'Amina affectionnait tout particulièrement du fait de ces paysages aussi variés les uns que les autres. Ils choisirent la côte Ouest pour découvrir les réserves indiennes et le mode de vie des Indiens de nos jours.

A peine descendus de l'avion, les jeunes mariés se retrouvèrent sur un sol aride. On pouvait apercevoir les nombreuses roches rouges typiques de Monument Valley qui apportaient un certain relief dans le paysage. Quelques cactus se laissaient entrevoir ainsi qu'un tout petit coin d'eau. Des chevaux sauvages de robes différentes telles que alezan, pie ou encore palomino galopaient un peu partout, ce qui ajoutait une touche de couleur à ce paysage monotone. Après une ou deux heures de marche à pieds Amina aperçu des formes triangulaires au loin. C'était des tipis. Une jeune indienne dénommée Pocahontas les reçu et leur fit découvrirent les spécialités culinaires ainsi que la signification de chacun de leur prénom. Pocahontas désignait « petite dévergondée » et son amie, nommée Alaka signifiait « à la belle chevelure ». Trois semaines s'écoulèrent, et il était temps de retourner à Agrabah. Avant de partir, Pocahontas souhaita offrir un cadeau à Amina pour tous ces bons moments passés ensemble. Le cadeau pouvait paraître banal car c'était un tapis mais pour les Indiens lui expliqua Pocahontas c'est bien plus qu'un simple « paillasson ». C'était un objet soi disant magique ayant comme pouvoir de repousser les mauvais esprits.

Il était exactement 16 heures et il était temps de reprendre l'avion. Les bagages furent mis dans les soutes puis Amina et Noyam s'installèrent confortablement en attendant le décollage qui était prévu pour 16h30. Pour une fois, l'avion ne pris pas de retard et décolla à l'heure, direction le Maine. Cet avion faisait plusieurs escales c'est-à-dire qu'il ne se rendait pas directement à Agrabah. Il passait par d'autres grandes villes notamment par le Bridgton ce qui faisait un grand détour. Ils étaient maintenant dans l'avion depuis deux heures et venaient de faire escale dans une petite ville dont ils n'avaient pas retenu le nom. Ils approchaient pas à pas du Maine, lorsque de violentes turbulences secouèrent l'appareil. C'est alors que le pilote passa une annonce aux passagers pour leur dire que l'oiseau de fer allait se crasher mais qu'il ne fallait surtout pas paniquer ce qui fit encore plus paniquer les occupants. L'avion venait de percuter un « mur invisible » selon les pilotes. Bien entendu, personne ne crut à cela, et la panique à bord ne fit que s'accroître davantage.

Pendant ce temps dans la soute le tapis qu'Amina avait soigneusement rangé dans sa valise semblait prendre vie. En effet, il se débattait pour sortir de la valise. Après avoir bataillé avec les fermetures, il réussi enfin à s'extirper de la valise, puis zigzagua entre tous les autres bagages pour se faufiler dans les conduits d'aération afin de rejoindre Amina et Noyam. Sans prendre la peine de comprendre tous deux montèrent sur le tapis qui s'était mis à voler. Peu de temps après l'avion explosa en mille morceaux. Amina et Noyam étaient les seuls rescapés et ne comprenaient pas vraiment ce qu'ils leur arrivaient. Tandis qu'ils volaient, un panneau laissait voir en lettre capitale STORYBROOKE.

Aux pays des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant