Strangers {Rin Itoshi×Oc}

❥𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟓

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La tension entre les deux lycéens s'intensifie de plus en plus.

Itoshi se leva, faisant face à Hiroshi qui avait l'air plutôt confiant.

Les deux étaient prêts à se battre et si le petit numéro de champ de Fuji n'avait attiré l'attention de personne, ce début de bagage attise la curiosité de plusieurs.

Hiroshi ne faisait que pousser Itoshi qui était assez calme, alors que son adversaire n'hésita pas à donner le premier coup qui était le déclencheur de la colère d'Itoshi.

Un deuxième coup part, puis un troisième et un quatrième.

Les gens commençaient à entourer les deux bagarreurs.

Au départ, Itoshi jouait la carte de la passivité, mais au bout du cinquième coup esquivé, il envoya son premier poing dans le visage de son adversaire qui se mangea instantanément le sol.

À part quelques bagarres d'enfantillages étant gamin, il ne s'est jamais réellement battu.

Cependant, la prise de muscle lui a servi pour cette fois-ci, lui attribuant plus de force au bras pour mettre son adversaire KO.

Mais ce n'était pas réellement le cas, quand Hiroshi se releva rapidement pour contre-attaquer et cette fois-ci, c'est le visage de ce dernier qui se retrouve amoché.

Un peu sonné, il continua tout de même le combat, mais se fut arrêté par les organisateurs eux-mêmes de la soirée à cause du bruit que produit cette bagarre.

Itoshi se dirigea directement vers la salle de bain pour se laver le visage espérant que son saignement de nez s'arrête, tandis que Saito et ses amies le suivirent.

Une fois à l'intérieur, elle referma la porte et s'approcha de lui.

_ Ça va ?

_ Su, je te croyais plus intelligente que ça, lança Fuji.

Cette dernière lui lança un regard noir avant de s'intéresser à nouveau à Itoshi.

Sa joue virait vers le bleu dû au coup qu'il a reçu sur le visage, en plus de son nez qui saigne légèrement.

Telle une sadique, Oshiro s'approcha du jeune garçon avant de tapoter fortement sur la zone en question.

Ce dernier recula en sentant la douleur se propager sur son visage tandis que Saito éloigna son amie de force.

_ C'est juste pour confirmer.

_ Parce que le voir se manger un poing en pleine gueule ne t'a pas suffi ? rétorque Crambell.

_ Non, sourit-elle.

_ Je suis désolée, c'est ma faute, s'excusa Saito alors qu'Itoshi releva la tête vers elle, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle avait fait de mal pour lui demander pardon.

_ Tu t'excuses pour quoi, au juste ? Moi, j'ai bien aimé quand Rin a déglingué Hiroshi, finit Crambell par dire.

_ Il n'a pas gagné pour autant, répondit Oshiro qui reçoit instantanément un coup de coude de la part de Crambell.

Pendant ce temps, Saito resta silencieuse semblant être plongé dans ses pensées, et Itoshi fut le seul à le remarquer.

_ Ne te sens pas coupable, finit-il par dire.

_ Je vais le défoncer. Dit Saito prit d'une soudaine bouffe d'adrénaline.

Itoshi la regarda surpris, elle qui avait fait preuve de calme et de passivité durant tout ce temps, se voit utiliser la violence à présent.

_ Oui, aller ! s'excita Oshiro.

_ Oui, ce gros clochard de harceleur, il faut le calmer.

_ Les filles, je pense qu'on a assez eu de mouvement pour aujourd'hui. Essaie crambell de les ressaisir.

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Après deux semaines à se côtoyer, une routine s'était installée.

Itoshi semblait prendre à cœur sa mission d'attendre Saito à chaque fin de cours.

C'était une fin de journée et par le même biais une fin de semaine.

Les étudiants logeant le dortoir avaient le droit de sortir hors établissement et de rentrer chez eux pour le week-end et c'est ce que Saito faisait à chaque fois.

Ce n'était pas le même programme pour Itoshi.

Ses parents avaient quitté le Japon depuis plusieurs mois dans le cadre d'un voyage d'affaire et ne reviendront qu'au début des vacances d'été ; en juillet.

Alors, rentrer chez lui ne lui servait strictement à rien, à part perdre du temps.

Son weekend consistait à s'entraîner plus durement au foot avec le club qu'il avait intégré depuis plusieurs années maintenant.

Mais cette fois-ci, et pour la première fois depuis sa rentrée au lycée, il va s'occuper autrement pendant son weekend.

Il allait passer tout le weekend chez Saito.

Enfin, il n'allait pas abandonner son entrainement pour elle, il n'avait pas perdu l'esprit encore, mais comme ce dernier avait été annulé, il n'y trouva point d'inconvénient.

C'était un autre niveau atteint pour leur relation.

Ce dernier avait déjà fini de préparer ses valises, alors il sortit de sa chambre et s'en alla attendre sa copine qui avait l'air au bout du rouleau.

_ Qu'est-ce que tu cherches ?

_ Mon violon, je ne le trouve plus !

C'était la première fois qu'elle ramenait cet engin dans sa chambre de dortoir, car d'habitude ses cours se déroulent pendant le weekend, mais cette fois-ci et pour un évènement scolaire, elle avait performé sur le podium de la salle de théâtre du lycée.

Mais une fois sa valise faite, elle ne trouva plus ce dernier, ce qui la mettait dans un état anxieux.

_ Ce n'est pas lui là-bas ? finit Itoshi par dire après avoir balayé la pièce du regard.

Il était à côté de la valise de Saito, la première chose qu'elle a préparée pour partir.

_ Ah, merde, je suis trop tête en l'air.

Elle récupère son violon et les deux jeunes gens quittent le dortoir en direction de la gare de train.

Fuji avait l'habitude d'emmener Saito en voiture avec elle quand ses parents venaient la récupérer, mais cette fois-ci, au lieu de rentrer chez elle se reposer, ses parents lui ont fait la surprise en partant en vacances.

C'était que pour le week-end, mais se détendre avant les examens qui s'approchaient à une vitesse terrifiante n'était pas de refus.

alors cette fois-ci Saito était obligée de prendre le train, ça ne la dérangeait pas plus que ça, surtout qu'elle n'allait pas être toute seule.

Le trajet en train se passa sans encombre, Saito patienta à l'intérieur de la gare pendant qu'Itoshi partit acheter les tickets de bus pour arriver chez elle.

Durant ce temps, Saito vit au loin un homme âgé d'environ une vingtaine d'années jouer au piano.

Il y avait dans certaines gares, des pianos entreposés dans un coin du bâtiment permettant aux musiciens de croître leurs talents.

Alors et comme elle voyait souvent cela sur les réseaux, elle prit son courage à deux mains et le rejoint tout en proposant de l'accompagner au violon.

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