Toi, moi

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"Ferme là, tu n'as rien à dire qui vaille la peine d'être entendu,
Arrête de manger tu es trop grosse,
Cesse de pleurer c'est idiot,
Refoule tes larmes, ce n'est que faiblesse et vulnérabilité,
Tu es une incapable, une froussarde, une ignorante.
Souviens toi toutes ces fois où tu as été si ridicule,
Regarde ce que tu aurais dû faire,
Tu vois à quel point ils réussissent mieux que toi ?
Tu n'es rien, tu n'es personne,
Pourquoi crois tu que la folie t'emportes ?
Tu es nulle, personne ne t'aime et rien ne changera cela,
Nul ne pleurerait ta mort,
Autant en finir maintenant,
Tu as mal ? Mais que connais-tu de la douleur ?
Qui te dis qu'il y aura un mieux ?
Tu es atroce ! Tu me dégoutes ! Tu m'insupportes !
L'espoir fait vivre ? Tu n'en as pas !
C'est sans issue, regarde-toi !
C'est toi qui te dis ça à toi-même"

Quelques années à entendre leurs paroles,
Quelques gestes, et maintenant,
Ils ne font plus rien,
Et c'est de moi que je souffre le plus.
Ces paroles c'est moi qui me les serre,
Ces cauchemars, moi seule les génère,
Pourquoi ne puis-je pas tourner la page ?
Pourquoi après ce temps je les entend encore
À travers mon propre esprit ?
Quand ai-je perdu la possession de mes pensées ?

"Ton plus grand ennemi, ce sera toujours toi-même..."
Comment l'oublier ?

J'apprends à
Faire le deuil
Du passé,
J'attendrai,
Que des cendres
Mon cœur
Finisse
Par renaître,
Ou redevenir
Poussière,
Et disparaître...

Mais pour toi, moi,
Je veux qu'on espère,
Soyons toujours deux, toi, moi,
Même contre la Terre entière.
Ils ne gagneront pas,
Si on n'abandonne pas.

Encre PâleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant