On vivra

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Cœur-blessure,

Corps-gravures,

Âme en sépulture,

Si ton esprit endure

Mon monde n'est que brisures.

_

Tous ces moments ancrés,
Il est mort je sais,
Et tu ne l'oublieras jamais,
Qui suis-je pour contester...
Les beaux souvenirs aussi viennent du passé...

Vie s'écroule, comme deux tours parallèles,
Si tu t'effondres, je coule, loin et le ciel,
Les démons rongent nos carcasses de mortelles.
De la sombre corneille brisées sont les ailes,
Et si l'étoile est déchue je ne suis rien sans elle...

De ceux trop réalistes pour rester heureux ?
Trop sur Terre pour ce monde miséreux,
Doit-on croire réellement en Dieu ?
Tu es à mes yeux infiniment meilleure qu'eux,
Et tous ceux qui ne te respectent pas sont odieux.

Laisse échapper tes cris de désespoir,
À moi tu peux tout dire, joies et déboires,
Et même ce que je ne veux pas entendre, voir...
Si ça t'aides cela m'aide aussi, tu es mon espoir,
J'ai l'impression d'être de ton âme le reflet-miroir.

Tu n'avoues que quelque chose ne va pas,
Mais je sais que rien ne va,
N'oublie pas toi, moi,
Sans toi je ne suis pas,
Deux fantômes de soie, toi et moi.

_

On vivra. Plus de "survivre", un jour, pour de vrai, sans mensonges, de tout cœur, qu'il soit de pierre, de glace, cendres, souvenirs, de blessures ou de clous, on vivra.

Finis les faux "ça va", et les sourires-façades auxquels ni toi ni moi ne croyons. Tu avais dit qu'à deux on s'en sortirait, moi j'y crois, je veux le croire. Parce que j'ai peur, de te perdre, et de me perdre en même temps. Car je suis ton reflet, et mon âme sans une autre à refléter, n'existe pas.

Tu es mon tout, et je sais que tu regrettes, que tu penses ta vie gâchée, mais elle est plus proche du commencement que de la fin, que tu voudrais des années effacer. Je sais qu'en ce cas je disparaîtrais. Car seule la folie peut accueillir un fantôme que le suicide a emporté. Sans toi j'aurais cessé d'exister, peut-être même jamais vraiment commencé.

Toi tu m'as écouté, beaucoup surestimé, J'avais tout perdu, sauf toi. Et en lambeaux seraient redevenus mes bras, si je ne pensais pas à toi plus qu'à moi.

Je veux croire qu'on s'en sortira,
On parce qu'il n'y a pas de moi sans toi,
Qu'il n'y a pas d'espoir si tu n'es pas là,
Parce que je suis malade quand je ne te vois pas,
Parce que je meurs quand je te vois mal,
Mais que je sais aussi quand tu le caches.
Si je te parle, si je te questionne,
C'est parce que je tiens à toi,
Que c'est important pour moi,
Pas par politesse ou je ne sais quoi !
Et ton avis m'importe bien plus que tu crois,
Petit esprit-étoile, prends confiance en toi,
Et ne te blesse pas, ça n'arrange rien, tu sais déjà...

Le seul remède est peut-être le temps, car jamais rien ne sera comme avant, du temps où ils étaient là, mais ne plus être triste ne veut pas dire les oublier ou les trahir. Je suis sûre qu'un jour on pourra penser aux moments passés avec eux sans avoir envie de pleurer.
Et la lassitude nous quittera, ce n'est qu'une question de temps, chaque chose change, j'espère que notre amitié elle, pour toujours restera.

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Désolée d'avance pour ce texte un peu long,
J'espère que jusqu'au bout tu le liras,
Il est pour que tu voies à quel point tu comptes,
Et que tu saches que tu m'aides à survivre,
En attendant de vivre ;)
Et espérons que l'attente ne dure pas,
Je serai toujours là,
Tant que tu ne disparais pas.

Merci 🤍

Encre PâleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant