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La chasse

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Rapidement, nous avions perdu tout contact avec Scott

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Rapidement, nous avions perdu tout contact avec Scott. Nous n'entendions que des hurlements animaux, des bruissements écoeurants, des cris. Puis enfin, lorsque nous avions perdu tout espoir, la voix de Scott nous a dit qu'ils étaient en vie. Il a brièvement expliqué qu'à l'aide de la psychologue et professeure de français du lycée, madame Morrell, Deucalion avait fermé une barrière de sorbier pour piéger Scott et Derek à l'intérieur avec Boyd et cette autre fille. Cette autre fille, qui par ailleurs, s'avérait être la sœur cadette de Derek qu'il croyait morte dans l'incendie de la famille Hale. Ils s'en étaient sortis avec l'aide d'Allison, qui s'était rendue seule sur place pour enquêter, et qui avait fini par ouvrir la barrière de sorbier grâce à son humanité. Scott et Derek étaient sauvés : Boyd et Cora, ainsi s'appelait-elle, étaient déchaînés en liberté.

Comme pour me montrer que ça pouvait être pire, Derek a déclaré d'une voix brisée qu'ils avaient retrouvé Erica. Il n'a pas eu besoin d'en dire plus. Rarement la voix de Derek Hale m'avait parue si faible, si brisée. Ce n'était pas Erica qu'ils avaient trouvé : juste un cadavre sans vie.

Sous le choc, chacun a fait ce qu'il avait à faire. Scott, Derek et Peter sont partis avec Isaac traquer la piste encore fraîche des deux loups. Quand à Stiles et moi... nous n'avions rien de mieux à faire que rentrer en espérant que les loups géreraient cette situation. Dans la Jeep sur le siège passager, je pensais à Erica. Son visage ne voulait pas sortir de ma tête. Ni ses boucles blondes, ni sa blague après avoir été sauvée de son épilepsie, ce jour-là à la bibliothèque. Quand le venin du Kanima avait enclenché une crise, qu'elle avait failli y passer... Que Derek avait quasiment arraché l'os de son bras pour la faire guérir. « Stiles, tu fais un très bon Batman », riait-elle. Et maintenant, elle était partie à jamais.

Je me tournais vers Stiles, justement. Il regardait la route, conduisait silencieusement. Rarement un calme aussi pesant régnait dans cette voiture. Je ne voulais pas pleurer. Je préférais attendre d'être rentrée chez moi pour me laisser aller. Hors-de-question d'aggraver la situation en m'effondrant devant lui.

En apnée, je suis tirée de cet état de transe par la sonnerie aigue de mon téléphone. J'ai sursauté, le cœur battant ; mon premier réflexe fut de me relever pour l'attraper dans la poche de ma veste sur la banquette arrière. Je décrochai dès que je vis le nom s'affichant sur le petit écran :

— Lydia ?

— Allô ? J-je... j'ai...

En sentant que ces bégaiements n'étaient pas dûs aux interférences mais bien à sa panique, je me redresse d'un coup sous les yeux fuyants de Stiles :

TEEN WOLF - 𝔽𝕦𝕝𝕝 𝕞𝕠𝕠𝕟 [1] [2] [3]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant