𝐒𝐘𝐍𝐎𝐏𝐒𝐈𝐒
Depuis que j'ai rejoint ma cousine Lydia Martin à Beacon Hills, quelque chose a changé. En voulant fuir mon passé, je me suis retrouvée avec une morsure de loup-garou et d'immense ennuis... Plus grands que ce que je n'aurais jamais...
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Sous les instructions du médecin, j'avais passé la nuit à me mettre des alarmes pour vérifier régulièrement si ma mère se sentait bien. Chaque fois, je devais la réveiller, et elle maugréait dans son sommeil « c'est à moi de faire ça, normalement » avant de se remettre à ronfler. Finalement, quelques jours ont passé, et les cours ont repris comme si tout était normal. Entre la meute d'alphas et les sacrifices humains, il faut croire qu'il fallait laisser de la place à... la chimie ?
En sortant de mon dernier cours, je ne comptais pas rentrer chez moi. Je savais que les garçons avaient entraînement pour la reprise de la saison de lacrosse aujourd'hui, et je comptais bien passer pour leur souhaiter bon courage. Malheureusement, à mon arrivée, tous les joueurs étaient déjà dans les vestiaires. J'ai hésité à toquer, avant que Danny et son retard ne me sauve :
— Hé, soufflai-je.
Le jeune homme s'est retourné dans un sursaut. Visiblement, il était déçu de tomber sur moi et pas un autre mec de l'équipe... Je n'osais pas imaginer tous les pectoraux qu'il devait voir en une seule journée. J'ai chassé cette pensée de ma tête et ai demandé :
— Tu m'aides à rentrer ?
— C'est le vestiaire des mecs, explicita Danny.
— S'il te plaît...? tentai-je en lui faisant un sourire forcé.
— Quoi, tu veux mater Brian Crawford ?
— Change tes sources, rétorquai-je. Depuis l'hiver dernier, on ne se parle plus.
— Alors pourqu... oh. Un petit mot d'encouragement avant le premier entraînement, c'est ça ?
Il grimaça :
— Ok, je te laisse entrer. Mais t'as pas intérêt à balader ton regard n'importe où.
— Comme si tu ne le faisais pas, raillai-je.
— Très drôle.
Enfin, il me fit entrer en poussant la porte. Finalement, je n'avais pas besoin de Danny pour faire diversion : les joueurs ne prêtaient pas attention à la porte. C'était d'une facilité enfantine. Je me suis faufilée entre les rangées de casiers pendant que des groupes de jeunes sportifs se formaient vers la sortie. Très vite, j'ai reconnu la voix de Scott :
— J'ai cherché partout autour de la clinique vétérinaire. C'est comme s'il s'était volatilisé ! Il a laissé sa voiture, son chien...