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Un mec sort de cette voiture avec un ballon et une bonbonne à la main.

... : Putain t'es belle toi, c'est pas bien d'être dehors à cette heure si.

Moi : ...

... : tu vois pas tu m'excites la ?

Je vois qu'il s'approchait de plus en plus vers moi et je reculais pas, il avait la gueule pété il allait faire quoi ?

Lui : montes avec moi, sinon j'te fais monter de force.

Moi : nan casse toi

Lui : t'es sur ?

Moi : bah ouais.

Dans la peau de Abdel :

En train de l'espionner elle se débrouille pas mal mais putain comment elle cherche.
J'men fou d'elle hein mais si je vois que le mec il l'a touche ou lui fait quelque chose j'interviens mais pour l'instant elle a l'air de bien se débrouiller.
Je vois qu'elle a pas peur hein, et bah c'est rare des filles comme ça.
Tout le temps en confiance celle la.

Sauf que je vois que ça dégénère il l'attrape par ses cheveux et elle se défends je m'approche un peu plus pour l'instant elle se défendait bien.
Elle prend le dessus puis le laisse tombé par terre et lui crache dessus.

Elle : ET VOUS DANS LA VOITURE AIDEZ VOTRE POTE NAN ?

Quand trois autres hommes descendent de la voiture pour porter leur pote qui était ko par terre, c'était un joli spectacle tout ça.

Après ça elle continue de marcher, quand un mec en scooter s'arrête devant elle, et elle lui sauta dessus.

Elle : AMINE !!!

Je m'arrête à la, choqué de ce que je venais de voir. Ah parce que elle avait un mec. Je savais elle était dans ces bails là cette pute.

Je prends la route pour aller au quartier, j'avais trop le seum. Je savais même pas pourquoi j'étais énervé wallah.
Et comme par hasard je croise Lamyss mais je voulais même plus la toucher elle.

Lamyss : mon bébé !

Moi : oh casse toi wallah

Lamyss : bon arrête de soûler j'ai envie de baiser donc viens on descend.

J'en avais vraiment aucune envie, et surtout avec elle.

Moi : jte touche même pas sale puante.

Et je trace mon chemin, j'décide de rentrer chez moi, j'étais ko pourtant j'arrivais pas à trouver la raison exacte mais j'allais vraiment exploser.

Nora : wesh il t'arrive quoi là ?
J'te parles.

Moi :

Nora : Mais putain sayer toi, t'es toujours énervé toujours tu parles pas, on te voit presque jamais t'es jamais là pour nous wallah !

Et elle trace dans sa chambre. En temps normal je l'aurais frappé, mais là j'avais tellement mal à la tête je voulais tout casser.

J'commence à tout jeter par terre, frapper partout, j'étais en train de déverser ma haine, ma colère partout. Et en plus de ça j'ai reveillé ma mère, même les cris de ma mère m'ont pas calmé, j'étais devenu fou.

Yemma : WOULDI ARRÊTE QU'EST CE QU'IL T'ARRIVE, T'ES DEVENU FOU ?

Yemma : CALMES TOI, CALMES TOI !

Moi : C'est mieux je sors de cette maison wallah j'vais peter un plombs ici !!

Je sors en laissant la porte ouverte et je marche vite, pour me poser sur le toit.
J'allume ma garo, et puis voilà quoi c'était le moment de gamberger un peu.
Putain je me déteste wallah, pourquoi j'étais devenu fou comme ça ? Pourquoi ?

Et ça recommence, je commence à penser à Housni et tout nos moments passés à côté avec Hichem.

Flashback :

On sortait de boîte de nuit totalement sonné, fin si je m'en rappelle j'étais le moins ivre d'entre eux. Mais j'étais quand même un peu ouf.

Housni : Oh putain les mecs regardez les belles gonzesses la bas la !

Hichem : les filles venez wesh vous êtes charmantes vous trois.

Une des trois filles : putain j'attendais que ça venez les trois je m'occupe de vous si vous voyez ce que je veux dire *en ricanant*

Mais alors elle, c'était pire que Housni et Hichem elle rigolait quand elle parlait elle se tenait sur ses copines tellement.

Housni : on rigole bande de putes ICI C'EST QUE MES FRETES ON VOUS ENCULE !!!

Il criait dans toute la rue et nous on chantait, un des meilleurs moments de ma vie j'avais plus aucun regret quand c'était avec Housni et Hichem.

Puis il s'approche de nous, et nous prend moi et Hichem, on était tous collés et on marchait tout en chantant et rigolant dans les rues de *****. On oubliait tout nos problèmes quand on était nous trois. On avait rien qu'une bulle pour nous, personne ne pouvait nous séparer.
À part la 𝐦𝐨𝐫𝐭, c'est elle qui a réussi à nous épargner...

On s'amusait comme des fous, et c'était la dernière journée ou j'étais encore heureux, tout a basculé après sa mort.
C'était le dernier souvenir que j'avais de lui.

Allah y Rahmo  

Aimes le/ la comme si il/ elle devait mourir demain, profites avec lui/ elle comme si il devait mourir demain, rigoles avec lui/elle comme si il/ elle devait mourir demain...

Chronique de Abdel :  - « Le cœur ou la raison ? »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant