- Le souffle de vie - Sukuna x Akuma (oc)

Chapitre 4 : Le fil rouge

"Ne t'arrête pas à mi-chemin, il y a trop de monde à cet endroit."

Bonne lecture !

 Pov Akuma 

Partout autour de moi, du sang. Je trempe dans ce liquide rouge et gluant, je lève les yeux, une pile d'ossements. Une énorme pile d'ossements. Mon regard se lève encore en peu et je vois... Yuji ? 

Non, ce n'est sûrement pas Yuji, cette personne à les yeux rouges et des tatouages pleins le corps. De magnifiques yeux rouges rubis ou sang ou bien les deux avec un corps d'Apollon, à réflexion même Apollon doit être jaloux. Je me perds dans ces deux pierres précieuses qui lui servent d'yeux, c'est si chaud, si sensuel, si sublime, si parfait. Je pourrais les admirer pendant des heures. Mes yeux s'attardent sur une autre partie de son corps, puis encore une autre, je ne peux plus détacher les yeux de lui. La flamme à l'intérieur de moi grandit, elle devient un beau brasier. C'était donc lui. La voix. 

Il est juste magnifique. Je m'avance vers l'énorme pile d'ossements. Plus je m'approche plus j'ai l'impression de brûler de l'intérieur. Je croise à nouveau son regard piquant, oui son regard me pique. Il me pique toute raison. Je remarque que lui aussi me reluque. Il descend de son espèce de trône et vient près de moi. Il tend une main vers moi et m'effleure la joue. Merde, comment fait-on pour respirer déjà ? Je frisonne, je veux qu'il me touche encore. J'ouvre la bouche, je veux parler mais ma voix ne sort pas. Alors à  la place je le regarde droit dans les yeux. Son odeur me remplis les narines, il sent bon, un mélange de fraicheur, de bois mouillé et de... je ne savais pas trop mais ça sentait si bon. J'inspirais un grand coup pour retenir cette odeur le plus longtemps possible, ça me faisais comme des spasmes légers qui faisait battre mon cœur plus vite encore. 

Il semble sortir de sa transe après quelques minutes et souris grandement. Même son sourire me fais perdre la tête, il me mets des papillons dans le ventre. Avant je pensais que ce n'étais qu'une expression ridicule d'histoire à l'eau de rose mais maintenant je ne sais plus quoi en pensais. Enfaite je ne sais plus pensais tout court.

- Enfin. Dit-il en passant sa main sur mes lèvres. Qui a mis le chauffage ? Parce qu'en ce moment, je pense pouvoir rivaliser avec le soleil.

Il rit doucement, je pense qu'il se moque des rougeurs apparues sur mes joues. Je bloque sur ces lèvres quand il rit. Elles ont une couleur de cerise bien mûres, peut être qu'elles ont le même goût aussi ? Un espèce de lien se crée entre nous, je le sais parce que je le sens. Il est indestructible, fort et sincère. Je ferme les yeux et essaye de représenter ce lien par un fil rouge comme ces ravissants yeux. Ça marche plutôt bien. J'ouvre les yeux et je le vois qui me fixe. Je veux le toucher à mon tour, je veux qu'il sente se qu'il m'a fait sentir tout à l'heure. Je veux qu'il sente cette sensation indescriptible, je veux qu'il se noie dedans.

Je tends mon bras vers lui, je me sens si légère. A quelques millimètres de sa peau tentante, je semble disparaître sous l'émotion et l'envie. J'imagine déjà quelle texture à sa peau tatouée, sûrement celle de la perfection. Il me regarde dans les yeux, c'est si profond que j'arrête mon mouvement. Je lis dans ces yeux... de la déception. Rien que son regard déçu je donnais envie de me mettre à genoux pour le supplier de sourire à nouveau, je ne pouvais pas supporter cette vue. C'était à cause de moi ? Dites moi que ce n'ait pas ma faute...

- Aurevoir princesse. Dit-il avec un sourie triste qui me fendit le cœur en deux. Non, non, non, je veux rester encore, encore un peu, s'il vous plait...