- Le souffle de vie - Sukuna x Akuma (oc)

Chapitre 16 : Ouvre les yeux

" Il y a souvent plus de choses naufragées au fond d'une âme qu'au fond de la mer. " , Victor Hugo 

Bonne lecture ! 

(d'ailleurs faites vos pronostics, qui a kidnappé Akuma ?)

Pov Akuma

J'ouvrais les yeux. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu la lumière. Mon iris me brûlait, j'ai dû cligner plusieurs fois les paupières pour pouvoir m'habituer à la luminosité particulière de cette endroit. En fin de compte, dans la pièce, il faisait plutôt sombre. 

J'examinai l'appartement. C'était vide, il n'y avait rien à part une table en bois et deux fauteuils assez vieux. Le sol était recouvert d'une moquette beige. C'était tout. J'avais bien visualisé, j'étais bien attachée à une chaise, les poignets et talons liés. Par terre, il y avait pas mal de sang séché, le mien sûrement. Il fallait vraiment que je trouve comment sortir d'ici. Je pouvais peut être me fondre dans le sol ou invoquer Igris ou Icky pour m'aider à me détacher. Mais j'étais comme bloquée au niveau occulte. Je ne pouvais plus utiliser mon jujustu. Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ?

Un bruit de clé me fit reprendre conscience de la situation. Deux options s'offraient à moi, soit je faisais semblant d'être encore endormie, soit je confrontais la personne (ou fléau) en question. J'en avais marre de lutter et de fuir alors je pris la deuxième option. 

Le bruit de clé s'arrêta et la porte s'ouvrit. Un homme rentra dans la pièce. L'appartement n'était pas bien grand alors de moi point de vu, je pouvais en voir l'intégralité. L'homme me regarda et un grand sourire se plaça sur ces lèvres. 

- Tu t'es enfin réveillé la belle au bois dormant ! Dit-il en m'approchant. Il portait un sac en papier dans ces mains. Il le posa sur l'unique table de cette pièce et prit une chaise pour la positionner juste en face de moi.

Une envie de vomir me prit. Je connaissais cette voix mais je ne savais plus d'où. Elle me révulsait l'estomac. 

- Pas la peine de froncer les sourcils. Plaisanta t-il. Il posa ses sales pattes sur mon épaule. Ça y est. Je me sentais sale. La sensation des ses mains qui m'étouffent me revient en tête. Le goût de ce liquide qui me brûle de l'intérieur. Il passa une de ces mains sur ma joue. Je lui crachais sur la main. 

- Me touche pas. Je dis en le fixant avec le regard le plus sérieux que j'avais en stock. Il ria aux éclats. Il me dégoutait au plus au haut point.

- On a reprit des forces à ce que je vois. Peut être que le produit ne fait plus effet ? S'exprima t-il en se levant de sa chaise. Pour se rapprocher de la table. Il prit son sac en papier et en sortit un flacon noirâtre. 

- Il faudrait peut être te calmer un peu tu ne crois pas ? Me demanda t-il en débouchonnant le flacon. Mon estomac me brûlait rien que d'y penser. Je sentais déjà le liquide coulait dans mes entrailles, s'infiltrer dans mon sang. Une bille acide remonta jusqu'à ma gorge. Je vomis sur sa moquette. 

J'avais envie de pleurer mais aucune larmes ne coulaient. L'homme sentit mon désespoir et s'en délectait. Il ne perdait pas une miette du spectacle. 

- Qui êtes-vous ? Et où sommes nous ? Je demandais en me reprenant. Mon désespoir ne faisait que l'amuser alors il fallait qu'éloigne ma peur pour l'affronter. L'homme frappa la table du poing.