Chapitre 18 : Le grand saut

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"C'est peut être parce que je vous invente que je tiens tellement à vous." ,  Antoine de Saint-Exupéry.( Gege Akutami aurait du prendre cette citation comme exemple de vie, ça m'aurait économisé quelques litres de larmes )

Bonne lecture !




Pov Akuma :


J'avais attendu l'impact. Mais rien. 

J'ouvris les yeux et retrouvais les beaux yeux bleus de Satoru. Il m'avait rattrapé. J'étais sauvée. Je pris le temps de l'examiner. Il n'avait pas mis son bandeau habituel pour cacher ses yeux. D'ailleurs, des cernes trônaient juste en dessous. Mon cœur se serra. C'était ma faute. Son teint était plus pale que d'habitude et il avait l'air fatigué. Ça aussi c'était ma faute. 

Ces yeux étaient brillants, remplis de larmes. Les miens aussi. Je le pris dans mes bras et le serrais fort contre moi. Les larmes roulaient sur mes joues. Je respirais son odeur familière à grande dose, ça me rassurais. Il me caressa le dos puis les cheveux. Il plongea visage dans mon épaule. 

J'étais à bout. Après quelques secondes il se dégagea pour m'examiner à son tour. Il grimaça. Ça voulait dire que je n'étais pas belle à voir. 

- Je suis désolé. Murmura t'il. Je ne savais pas s'il était désolé pour mes blessures ou bien pour ce qui s'étaient passé mais je m'en fichais. Ce n'était pas sa faute. Je lui souris avec toute la sincérité du monde. 

- Tu es venu me chercher alors ne t'excuse pas. Ce n'est pas ta faute. Ces yeux le trahissaient, ils reflétaient le regret et la culpabilité. Un mélange explosif, j'étais bien placé pour le savoir.

- Merci papa. Je dis en fermant les yeux doucement. La vision de sa mine toute triste me brisait le cœur et la fatigue pesait sur mes épaules alors en fermant les yeux je faisais une pierre deux coups. 

- On rentre à la maison. Ne t'inquiète pas, je suis là maintenant. Tout va bien se passer. Me rassura t'il. Oui, tout va bien se passer. Il est là maintenant, avec moi. Tout est fini, j'ai réussi.


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Pov Gojo :



Mon téléphone sonna. Je n'avais pas envie de décrochait mais une pulsion m'ordonna de la faire. Alors je le fis.

Satoru je t'en supplie, viens me chercher. J'entendis à l'autre bout du fil. Akuma ? C'était la voix d'Akuma ? Pas possible.

Oh mon dieu Akuma, c'est bien toi ?! Je dis dans un élan d'espoir. Elle avait disparu depuis 12 jours et 17 heures, soit 305 heures. Non je n'avais pas compter. 

- Oui, c'est bien moi papa. Je soupirais de soulagement, c'était bien elle. Des larmes de soulagement coulaient sur mes joues. Elle était vivante. J'avais passé 12 jours à croire un fléau sur paroles. Les 12 jours les plus long de toute ma vie. Ça faisait aussi 12 jours que je n'avait pas dormi. Mais je n'étais pas fatigué. Pas le moins du monde.

 - Oh quel soulagement... Tu sais où tu te trouve ? Je lui demandais avec empressement.

 - Je t'envois mes coordonnées. Me dit-elle. Ma première émotion fut du soulagement puis la deuxième de la panique. Pourquoi sa voix tremblait-elle ? 

- Le souffle de vie - Sukuna x Akuma (oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant