Chacun à une addiction,oui,tout le monde. Il y a l'addiction à la drogue,à la cigarette,au sucre,au téléphone,...
Mais cheikh Khadim Wade lui,sa plus grande addiction à toujours été son travail. Oui,son travail. 4 ans qu'il était dévoué corps et âme à cette entreprise qui a vu le jour et qui a atteins son apogée grâce à son travail acharné.
Ce n'est pas un secret. Tout le monde sait qu'il n'en a que pour son travail. De toute les façons sur quoi peut il se rabattre d'autre? Pas d'enfants,pas de femme,que lui,son entreprise et ce qu'il lui reste de sa petite famille constituée seulement de son oncle,sa femme et des enfants de ceux ci.
Mais quand on ne voit rien d'autre que le succès,il se peut qu'une personne vienne brisé cette bulle et nous empêche de faire ce qu'on peut faire le mieux.
Pour le Lord quelque chose de nouveau est venu s'installer en lui,ou plutôt,quelqu'un.Cheikh Khadim Wade
Installé sur mon bureau,le coude sur la table,l'index et le pouce soutenant ma tête,je bougeais frénétiquement ma jambe droite le regard rivé,à travers la vitre qui nous sépare,sur ma secrétaire concentré sur la tâche que je lui ai assigné il y'a quelque minutes. La lumière de son ordinateur illuminait un peu plus son visage et elle tapait sur le clavier,les yeux mis clos.
Je l'observe depuis un moment et la seule chose que je vois réellement c'est la scène qui s'est produite dans la salle d'archive de mon bureau.
Une scène qui hante mon esprit depuis que celà s'est produit hier.
J'aurais aimé continuer à explorer cette bouche pour en connaître les moindres recoins mais il a fallut que l'imbécile qui me sert de cousin m'en empêche.
Ce n'est pas la première fois que j'embrasse une femme même si celà doit maintenant faire très longtemps,mais elle,je ne sais pas,c'est compliqué à expliquer.
Bref,la seule chose que je peux réellement vous dire c'est que j'aurais dû finir ce que j'étais censé faire il y a plus d'une heure mais depuis qu'elle est là je ne cesse de l'observer.
Elle tourne timidement la tête vers moi et je détourne immédiatement mon regard.
Quand je suis arrivé ce matin,elle peinait à me regarder dans les yeux. Je riais intérieurement,jubilant de l'état dans lequel je la mettais.Je la regarde encore. Elle a encore les yeux plissés,on aurait dit qu'elle a du mal à voir.
Je me lève de mon bureau et passe la porte qui nous sépare et m'adosse à celle ci.
Elle me regarde puis baisse encore les yeux. Ça m'énerve maintenant. Elle recommence à regarder l'écran de son ordinateur en plissant les yeux.
-vous avez du mal à voir mademoiselle Diallo?-lui demandais je.
-oui,je vous signale que vous avez cassé mes lunettes.
Mon cerveau traite instantanément ce qu'elle a dit.
Moi? J'ai cassé ses lunettes ?Je plisse les yeux à mon tour.
-quand ça ? Je ne m'en rappelle pas.-redemandais je.
Elle me regarde très bizarrement et baisse les yeux.
-regardez moi quand je vous parle et répondez à ma question.
Elle encre son regard dans le mien.
J'aime mieux ça.-vous savez la dernière fois...enfin,hier,quand on... vous avez jeté mes lunettes au sol et...voilà quoi.-essaya t'elle de s'exprimer
J'essaye de me rappeler et effectivement je me souviens avoir jeté ses lunettes avant de l'embrasser.
Quand la tension monte dans mon corps j'oublie plus vite ce que je fais.J'enfonce mes mains dans mes poches.
-prenez votre sac,vous les avez vos lunettes ?
Elle hoche la tête.
J'arque un sourcil.
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Pour mieux se trouver
Genç Kurgu𝐏𝐫𝐞́𝐥𝐮𝐝𝐞._ «Accepte moi comme je suis,Bella» Les événements de la vie peuvent nous mener à bien des endroits mais reste à savoir s'il sont fait pour nous. «je voulais juste un travail,gagné de l'argent et ne dépendre de personnes.» Les âmes...