1. « Then you walked in with those green eyes »*

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Hey ! 

Et voilà enfin le premier chapitre :p
Vous n'avez pas eu à attendre  bien longtemps pour une fois ! 
Bon, par contre, comme je l'ai dit, c'est un « OS ». Vous avez donc un pdv. Et il faudra attendre la semaine prochaine pour le second chapitre ;)

J'espère que vous aimerez ce que vous lirez ;)

On se retrouve la semaine prochaine pour le second chapitre, avec le pdv de Lexa et la fin ;)

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Clarke

J'avais toujours eu un don pour la musique. Du moins, c'était ce qu'on n'avait pas arrêté de me répéter depuis ma plus tendre enfance. J'avais toujours été attirée par tous les instruments que je voyais. Mon grand-père, qui possédait la plus grande agence de production musicale était plus que fier de voir mon intérêt pour tout ça. J'avais, bien entendu, orienté mes études vers ce qui me faisait vraiment vibrer. J'étais une des meilleures élèves à chaque classe. Mon père travaillait avec lui à Griffin Entertainment. L'entreprise signait de nombreux artistes, tous talentueux, il fallait bien l'admettre. J'avais pu en croiser certains et j'étais toujours très impressionnée. Toutefois, ça ne concernait pas que les artistes. Mon grand-père avait aussi des contrats avec des grosses productions dans le monde du cinéma.

Autant dire que ça m'avait toujours fait rêver. Je voulais pouvoir réaliser la bande-son du dernier film en vogue, ou de la série même. Mon grand-père n'avait pas voulu traiter avec l'univers des séries et j'étais celle qui avait réussi à le faire changer d'avis, pour son plus grand bonheur. Griffin Ent. n'avait jamais eu autant de succès. De nombreuses sociétés voulaient travailler avec lui. Il me restait quelques années avant de terminer mes études quand tout s'était effondré. Mon grand-père était mort soudainement. Un accident bête et tragique. J'avais été inconsolable. Mais j'avais surtout appris que son entreprise me revenait.

Toutefois, il savait que je n'avais pas certaines aptitudes. Il ne voulait pas que je sacrifie mon don dans de la paperasse et des chiffres. Il me faudrait apprendre certaines choses mais il me laissait ses meilleurs employés pour faire ce dont je n'étais pas capable. Il pensait que je serais plus utile pour faire des musiques et des chansons et je ne pouvais pas lui donner tort. Il restait un autre problème : je n'avais pas terminé mes études. Mon père avait été désigné comme PDG temporaire en attendant que je puisse prendre la place qui me revenait. Et ça ne serait le cas que lorsque j'aurais suivi une formation accélérée concernant l'entreprise. J'avais donc terminé les trois ans qu'il me restait avant de rejoindre la compagnie de mon grand-père. Ou la mienne, désormais. La formation accélérée durait tout de même un an. Elle n'était accélérée que parce que je n'avais plus une minute à moi. Je pus donc prendre mon poste un an plus tard, avec les félicitations de tous les collaborateurs de mon grand-père. Mon père, lui était, on ne pouvait, plus fier.

La première fois que je m'étais assise dans le siège de ce grand bureau, je m'étais sentie plus petite dans ce monde qui semblait soudainement plus gigantesque que je ne l'aurais cru. Je ne me sentais pas à ma place et j'avais passé des nuits à angoisser, à ne presque pas dormir. J'arrivais à faire ce qu'on me demandait mais je me perdais petit à petit dans tout ce que j'aurais dû laisser à d'autres. Ça s'en était ressenti au niveau de la qualité des musiques offertes et nous avions commencé à perdre des clients. Ce fut à ce moment que mon père était intervenu. Il m'avait forcée à aller me reposer deux semaines loin de tout. Un chalet perdu au milieu de la nature. Il y avait là tout le nécessaire pour la création artistique. J'avais dû faire quelques réglages sur le grand piano, accordé les différentes guitares et j'avais repris le chemin de la musique. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien.

EnvoûtéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant