Chapitre 46

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« Chères bien heureuses lectrices, nous sommes maintenant arrivés à la destination finale .

Moi Zahrachro , je vous remercie d'avoir voyagé avec moi. J'espère que vous avez passé un agréable vol avec cette chroniqueuse . Merci et à bientôt ! »

Dédiées à vous toutes 💕

Je vous embrasse fort 🥺

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ME YOU AND GOD














Je me tenais devant la fenêtre, regardant les derniers rayons du soleil disparaître à l'horizon. Les couleurs chaudes de l'orangé et du pourpre se mélangeaient dans le ciel, peignant un tableau de sérénité qui contrastait avec le tumulte de ma vie passée. Mes pensées vagabondaient, revenant sans cesse à ces moments où tout semblait perdu, lorsque le chaos menaçait d'engloutir mon monde. Et pourtant, ici, debout dans cette maison paisible que nous avions construite, je ressentais enfin ce sentiment de paix que je n'avais jamais cru possible.

Le chemin qui m'avait menée jusqu'ici n'avait pas été simple, et j'en portais encore les cicatrices. Mais ces cicatrices me rappelaient la force que j'avais trouvée en moi, et l'amour qui avait surmonté toutes les épreuves. Abdel Aziz, l'homme que j'aimais plus que tout, était à mes côtés dans chaque bataille, et ensemble, nous avions affronté l'obscurité. Nos cœurs avaient souffert, mais ils s'étaient aussi réparés, unis plus fermement à chaque défi surmonté.

Je regardais vers la pièce où jouaient nos jumeaux. Leurs rires cristallins résonnaient dans la maison, emplissant l'air d'une joie pure et innocente. C'était un son que je n'oublierais jamais, car il symbolisait tout ce pour quoi nous nous étions battus. Voir leurs petites mains agripper les jouets avec curiosité, les voir découvrir le monde sans peur, c'était la récompense ultime. Ils étaient notre victoire, notre lumière, celle qui avait percé les ténèbres les plus profondes.

Abdel Aziz entra dans la pièce, son sourire chaleureux éclairant son visage. Il s'approcha de moi, enlaçant doucement ma taille avant de déposer un baiser sur ma tempe.

— À quoi penses-tu, mon amour ? demanda-t-il, sa voix douce comme une caresse.

Je me tournai vers lui, me laissant aller dans la chaleur de ses bras.

— Je pense à nous, à tout ce que nous avons traversé pour arriver ici, répondis-je. Parfois, c'est encore difficile de croire que tout est derrière nous.

Il hocha la tête, ses yeux se perdant un instant dans les miens. Il comprenait. Après tout, il avait vécu chaque instant à mes côtés, partagé chaque douleur et chaque joie.

Je continuai, mes pensées revenant à ces moments de lutte qui nous avaient forgés, nous renforçant plus que jamais. Il y avait eu tant de jours où l'avenir semblait incertain, où le poids des décisions que j'avais dû prendre menaçait de m'écraser. Les souvenirs de Karim et de Goulanie surgissaient parfois dans mes rêves, comme des fantômes d'un passé révolu, rappelant les sacrifices qui avaient dû être faits pour atteindre cette sérénité.

Pourtant, même au milieu du chaos, quelque chose de précieux s'était révélé : ma foi en Abdel Aziz et l'amour que nous partagions. Cet amour, nourri par les épreuves et les larmes, avait grandi pour devenir une force indestructible. Il y avait eu des moments où nous nous étions demandés si nous serions capables de surmonter les obstacles, mais chaque fois que nous tombions, nous nous relevions ensemble, main dans la main. C'était cette persévérance, cette confiance partagée, qui nous avait permis de trouver la lumière au bout du tunnel.

L'envers Du Paradis { En correction  ...} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant