chapitre 6

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CHAPITRE 6 : Vengeance.

Leonardo : À nous deux maintenant.

Il s'approcha lentement de moi pendant que je me reculais instinctivement, j'allais passer un sale quart d'heure avec lui.

Voir même la fin de ma vie.

Leonardo : Tu pensais que j'allais laisser une gamine pourrie gâtée me manquez de respect comme tu l'a fait ?

Mon regard ne le lâchait pas, son regard de pervers m'observa avec malveillance, ce qui prouvait ce dont cet homme était capable de me faire.

Il était dangereux, sans scrupule, tous se voyait dans ses yeux.

Leonardo : Je vois que tu ne baisses pas ton regard, tu as le même courage que ta mère.

Moi : Ne parle pas d'elle.

Il ria aux éclats, ce qui fit augmenter encore plus mon angoisse, cet homme respirait la méchanceté, il était absolument effrayant sous tous les angles.

Leonardo : Tu penses sérieusement être en mesure de me donner des ordres ?

Il prit fermement mon bras.

Leonardo : Je rêvais chaque jour de descendre ta mère et voilà que j'ai sa fille entre mes mains ! Je compte bien te faire rester auprès de moi jusqu'à ton dernier souffle.

Il me gifla d'une force inouïe ce qui me fit basculer en arrière. Il me prit ensuite par la gorge pour me plaquer au mur.

Leonardo : Je vais te faire autant de mal que ta mère m'en a fait, je veux que tu souffres.

Moi : Qu'est-ce que ma mère t'a fait ?

Il renferma sa prise sur ma gorge.

Leonardo : Tu veux savoir ce qu'elle a fait ? Elle a détruit une partie de ma vie, elle m'a privée de mon sang ! ELLE A KIDNAPPÉ MA FILLE !!

Mes yeux s'écarquillèrent, je refusais de croire que ma mère était capable de faire une chose pareille, surtout que je ne l'avais jamais vu ramener une fille chez moi, il me mentait c'était impossible.

Leonardo : Elle l'a torturé de la pire des manières qui soit pour avoir des informations sur mon réseau, elle lui a rasé les cheveux, mutiler, elle l'a pendu par les pieds pendant des heures dans un trou où personne ne pourrait la retrouver et j'en passe.

Je ne voulais pas croire ce qu'il était en train de me dire, ma mère n'aurait jamais fait une chose pareille.

Leonardo : Elle l'a ensuite abandonné dans une forêt au fin fond de l'Italie à des kilomètres de Florence. Elle est morte quelques heures après.

Je cherchais un infime éclat de mensonge dans sa parole mais il avait l'air sincère, ses yeux montraient à quelle point il était détruit, qu'il n'avait plus rien à perdre.

Mais j'étais dans le déni, je refusais de croire à toutes ces horreurs que ma mère était capable de faire.

J'avais gardé une image positive de ma mère. Pour moi c'était impensable qu'elle fasse du mal à une enfant, elle en avait elle-même une.

Moi : Je..non..c'est impossible..

Leonardo : IMPOSSIBLE ?! S'écria-t-il

Il avait hurler tellement fort que je sursauta et regretta les mots qui étaient sortis de ma
bouche.

Il me reprit ensuite par le bras pour me faire sortir de cette pièce, nous passions ensuite dans un couloir qui empestait les égouts. C'était sale et assez étroit.

SalvedaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant