chapitre 5

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CHAPITRE 5 : Un passé douloureux

Je reconnaissais cette voix.

Moi : Il faut croire que ton égo en a pris un coup pour que tu mettes tes menaces à exécution.

Leonardo : Je mets toujours mes menaces à exécution.

Moi : En t'attaquant à quelqu'un de faible qui vient de sortir d'un hôpital ? Par pitié Leonardo attaque toi à moi directement.

J'essayais de lui montrer qu'il ne m'avait pas atteinte, que je ne m'inquiétais pas et que je restais calme, mais en vérité j'étais tétanisée.

Tétanisée à l'idée qu'il s'en prenne à lui, à mon sang, au dernier parent qu'il me reste, à ma force.

Leonardo : En m'attaquant à lui, je m'attaque directement à toi et ça me plaît. On ne refuse jamais une offre de deux pour le prix d'un pas vrai ?

Touché enfoiré.

Adriano resta silencieux, il écoutait ma discussion avec ce connard sans poser une seule question, il restait les sourcils froncés, sans rien dire.

Pendant que moi, je me retenais d'insulter mon interlocuteur de tous les noms possibles et inimaginables.

Je devenais même mauvaise à vouloir lui faire du mal. Par peur qu'il lui en fasse avant.

Je laissa un blanc et ce pezzo di merda renchérissait avec son air fier.

Leonardo : Bien, maintenant que tu as fermé ta geule on peut discuter calmement. Comme je disais la dernière fois, je m'appelle Leonardo Felizzi et je suis membre d'une mafia importante à Florence. Comme tu m'as bloquée la gorge avec ton foutu couteau la dernière fois, je n'ai pas pu te dire que je recherchais également ta mère..et tu vois je suis comme un chewing-gum collé dans ta chaussure. Je ne te lâcherai pas jusqu'à l'avoir retrouvée.

Moi : Elle est morte, dis-je en mentant à la rigueur tu peux rechercher au cimetière de Turin elle est sûrement là bas.

Leonardo : Toi comme moi savons très bien qu'elle n'est pas morte ! Elle a fait croire à beaucoup de monde qu'elle l'était, mais les gens qui appartiennent au monde du crime savent que c'est un coup monté pour je ne sais quelle raison. Tu n'es pas la seul à sa recherche tu sais, nous sommes des dizaines, voir des centaines de personnes à enquêter sur la disparition de ta mère.

Je ne savais pas quoi dire, le pire dans tout ça est qu'il avait raison, je savais que je n'étais pas la seule mais de là à avoir des centaines de personnes toute aussi dangereuse les unes que les autres sur son dos, donc en concurrence avec moi..je ne m'attendais pas à autant.

Son monologue m'a fait réfléchir sur mon avenir quand j'aurais récupéré mon père, je me sentais obliger de reprendre ou ma mère en était, de quitter mon boulot d'aide soignante et de gérer le travail de ma mère, de reprendre ou elle s'était arrêté.

Je jouais avec la mort certe, mais il fallait que je protège mon père de tous ces monstres.

Et d'avoir le respect que ma mère a eu quand elle travaillais, car elle étais très respecté, malgré le fait que ce soit une femme.

Les hommes n'osaient pas la regarder dans les yeux, elle paraissait hautaine et inaccessible. C'est Zaion et d'autres contacts en qui je fais confiance qui connaissait ma mère qui me l'ont confirmée.

Je commençais à perdre patience avec mon destinataire et décida de poser la question qui stopperait plus vite notre appel téléphonique.

Moi : Où est mon père ?

SalvedaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant