Prologue

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Tout commença dans une petite ruelle, l'air se faisait encombrant et la pluie qui tombait gouttes à gouttes ruisselait.

Dans toutes les ruelles qui se collaient, se réchauffant d'une certaine façon, que seulement elles pourraient comprendre.

Un des petits appartements se trouvait dans un immeuble en piteux état où la pourriture et la moisissure se faisaient maîtres.

L'appartement 54, une porte bleue qui se trouvait à la fin du couloir au cinquième étage.

À l'intérieur de celui-ci, se trouve un garçon qui habite seul.

Il se trouvait là, allongé au sol. Ses longs cheveux noirs recouvrant son visage triste et salit par la poussière, il avait envie de pleurer. De verser des larmes, mais il en était incapable.

Il se force à se relever, mettant une très bonne partie de son énergie dans ce mouvement pourtant si simple et normal.

Pour lui, tout était une autre force, tout pouvait s'apparenter à quelque chose de monstrueux, des choses si anodines pour les personnes civilisées normales, mais pas pour lui.

Se laver, manger, bouger ou même rester debout.

Tout était compliqué, une véritable épreuve qui se mettait contre lui.

Même quand il faisait quelque chose d'extraordinaire qu'il peut enfin réussir après maintes tentatives, personnes n'était là pour le soutenir ou le féliciter de sa tâche. Il n'avait ni sœur, ni frère. Et surtout, ses parents sont morts.

En se relevant, il ne reste pas quelques secondes debout dans son appartement qu'il tombe directement dans le lit qui grince soudainement face au poids.

Il y avait déjà une grosse marque de son corps tellement il y restait la journée sans rien faire. Il regardait le plafond, n'arrivant même pas à penser à quelque chose. Il ne pouvait pas de toute façon.

Cette envie, ce noir qui s'imprègne de son cœur sans envergure. Cette paresse qui en devient handicapante.

Il sentait comme une autre personne qui le serrait contre son torse, l'empêchant de sortir et de se défaire de sa portée, le faisant tomber dans le noir sans fin qu'est le monde obscur.

Les larmes ne pouvaient pas couler, il se disait simplement qu'il ne le méritait pas, qu'il ne pouvait pas sangloter. Que c'était hors de sa portée. Alors, son chagrin qu'il porte dans son cœur grossis comme un énorme virus qui l'empêche de respirer. Une boule qui se forme et qui ne veut plus le laisser. Tout lui prends à la gorge, ne pas pleurer est de plus en plus difficile.

Il ferme les yeux, laissant con corps sombrer une seconde fois.

Son corps était parfumé d'une forte odeur qui pouvait prendre au nez, même que celle-ci n'était pas du moins désagréable à sentir. L'odeur noire.

Peut-être, que cette odeur est due aux différents dessins qui ornent tout son corps. Ses dessins qui ne pourraient pas le quitter de si tôt, des dessins qui l'accompagneront sûrement toute sa vie, restant à ses cotés.


Opération suicide !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant