La ville de Dakar, avec ses rues animées et ses marchés colorés, est un mélange de tradition et de modernité. Au cœur de cette ville vibrante, une soirée de gala se tenait dans une villa luxueuse au bord de l'océan, organisée par l'association caritative « Espoir et Avenir ». Les invités, habillés de manière élégante, discutaient et riaient sous les lumières scintillantes des lustres en cristal.
Aïssatou Banel Kane, une jeune femme de 24 ans, se tenait près du buffet, observant la foule avec une curiosité naturelle. Ses cheveux noirs, longs et lisses, encadraient son visage fin et gracieux. Ses yeux marron foncé, pétillants d'intelligence et de curiosité, scrutaient les invités. Elle portait une robe longue bleu nuit, ornée de perles argentées, qui soulignait sa silhouette élancée. Ses lèvres rouges formaient un sourire accueillant alors qu'elle conversait avec ses collègues du cabinet d'avocats où elle travaillait.
Mouhamadou Habib Diagne, de son côté, se tenait à l'écart, près d'une fenêtre. À 30 ans, il était un homme imposant, mesurant près d'un mètre quatre-vingt-cinq, avec une carrure athlétique. Ses cheveux courts, soigneusement coiffés, et sa barbe bien taillée ajoutaient à son allure distinguée. Habib portait un costume noir sur mesure, qui épousait parfaitement ses épaules larges et sa taille fine. Ses yeux perçants, d'un vert profond, semblaient cacher des secrets inavoués.
Habib observait la foule avec une certaine distance. Bien qu'il fût l'un des principaux donateurs de la soirée, il se sentait étranger parmi les invités. Il préférait la solitude de son bureau aux mondanités, et cette soirée ne faisait pas exception. Pourtant, quelque chose – ou plutôt quelqu'un – attira son attention.
Aïssatou, curieuse et empathique, remarqua cet homme solitaire. Il y avait quelque chose de magnétique dans son regard, une profondeur qui semblait l'appeler. Cependant, elle ne s'approcha pas immédiatement de lui, préférant observer de loin, fascinée par son air mystérieux et distant.
Alors qu'elle retournait à sa conversation avec ses collègues, elle jetait de temps en temps un coup d'œil vers Habib, sentant une étrange connexion malgré la distance entre eux. Habib, de son côté, ressentait aussi cette curiosité inexplicable mais choisissait de rester en retrait, fidèle à son caractère réservé et froid.
La soirée se poursuivit, et bien que leurs regards se croisent à plusieurs reprises, aucun mot ne fut échangé entre eux. Cependant, cette rencontre silencieuse marqua le début d'une série d'événements qui allaient bouleverser leurs vies.
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Le lendemain, Aïssatou retrouva sa meilleure amie Fatou dans leur café préféré, un petit endroit cosy au cœur de Dakar. Fatou, une journaliste intrépide, avait des cheveux courts et bouclés, des yeux vifs et une énergie débordante. Elle portait souvent des vêtements colorés qui reflétaient sa personnalité pétillante.
« Alors, raconte-moi tout sur la soirée de gala, » demanda Fatou en sirotant son café.
Aïssatou sourit. « C'était une belle soirée. J'ai remarqué quelqu'un d'intrigant, mais je ne lui ai pas parlé. »
« Oh, et pourquoi pas ? » s'exclama Fatou. « Tu sais que je suis toujours à la recherche de bonnes histoires ! »
« Il y avait quelque chose de mystérieux chez lui, » expliqua Aïssatou. « Mais il semblait tellement... distant. »
Pendant ce temps, Habib retrouvait son associé et ami d'enfance, Thierno, dans leur bureau de la ville. Thierno était un homme jovial, avec un sourire facile et des yeux rieurs. Il avait une barbe épaisse et portait souvent des boubous traditionnels sénégalais, ce qui contrastait avec le style plus occidental de Habib.
« Tu avais l'air pensif hier soir, » remarqua Thierno en consultant quelques documents. « Quelque chose te tracasse ? »
Habib hésita un moment avant de répondre. « J'ai croisé quelqu'un d'intéressant, mais je n'ai pas su quoi dire. »
Thierno leva les yeux et sourit. « Mon ami, parfois il faut savoir prendre des risques. Tu ne vas pas rester enfermé dans ton monde pour toujours. »
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Chez Aïssatou, sa famille jouait un rôle important dans sa vie. Sa mère, Adama, était une femme sage et aimante, avec des cheveux gris coiffés en tresses. Son père, Malik, un homme strict mais juste, avait une moustache grisonnante et portait souvent des boubous traditionnels. Ils vivaient dans une maison traditionnelle à Rufisque, où ils avaient inculqué à leurs enfants les valeurs de respect et de solidarité.
Aïssatou se souvenait des soirées passées à écouter les histoires de son père sur les luttes pour l'indépendance du Sénégal et les valeurs de justice et d'intégrité qu'il leur avait inculquées. Sa sœur cadette, Nafi, était une étudiante en médecine dynamique et ambitieuse, qui partageait avec Aïssatou un lien profond et indéfectible.
Nafi, avec ses cheveux courts et son style vestimentaire simple mais élégant, était toujours prête à aider les autres. Elle avait récemment commencé un stage à l'hôpital principal de Dakar, où elle travaillait aux côtés du docteur Ousmane, un médecin respecté et mentor pour de nombreux jeunes médecins.
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Les Ombres du Passé
RomancePlongez au cœur du Sénégal, où les secrets du passé se mêlent aux promesses de l'avenir. Dans ce récit envoûtant, découvrez l'histoire captivante d'Aïssatou Banel et de Mouhamadou Habib. Elle, jeune et déterminée, lui, hanté par des ombres qui menac...