LE PANAMA

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PDV MATHIEU

Ce matin, dès que le soleil a commencé à se montrer à travers les fenêtres entrouvertes, je me suis levé avec une nouvelle énergie. L'air frais du matin remplissait la chambre, me rappelant qu'il était temps de commencer une nouvelle journée de travail. Après m'être étiré et avoir profité d'un court moment de tranquillité, j'ai enfilé mes vêtements de travail avec détermination. Le garage m'attendait, avec ses sons familiers de machines et son odeur caractéristique de métal et d'huile. C'est là que ma journée prenait vie, entre la réparation des moteurs et le service aux clients. Je me suis dirigé vers cette journée qui s'annonçait pleine de défis et de moments gratifiants, prêt à donner le meilleur de moi-même pour accomplir mes tâches avec précision et passion.

Ce matin, je me lève et je me prépare pour une journée de travail au garage. Le soleil commence à peine à se lever, et l'air frais du matin me réveille doucement. Après un rapide petit-déjeuner, j'enfile mes vêtements de travail et je pars en direction du garage.

Pendant la pause du midi, je prends mon téléphone et je vois que Solène ne m'a toujours pas répondu. Un peu frustré, je décide d'envoyer un message à Ormaz pour lui demander ce qu'il fait.

Quelques minutes plus tard, mon téléphone sonne. Je l'attrape rapidement, espérant une réponse de Solène, mais c'est Ormaz qui m'a répondu.

"Chaud pour un kebab avec les gars ?" me demande-t-il.

Je réfléchis un instant, puis je décide que ça pourrait être sympa de passer un moment avec eux. Je lui réponds et je me prépare à profiter de ma pause déjeuner avec mes amis.

Putain, faux espoir de merde. Mais bon, vas-y, ça fait longtemps que je l'ai pas vu.

"Azi mec, au même que d'hab," dis-je.

"Ouais, on se pète là-bas dans 10 minutes," me répond-il.

J'attrape ma sacoche, et me voilà parti. Une fois arrivé devant, je vois tous les gars du Panama Bende. J'entre et je check le patron du kebab, on est des habitués ici. On s'installe à notre table habituelle et je commence à me détendre un peu, en espérant toujours que Solène finira par me répondre.

"Ça va chef," dis-je au kebabier.

"Ça roule toujours," me répond-il.

Je m'avance vers la table pour retrouver tous mes collègues et les check tour à tour.

"Ça va ou quoi le Polak," me dit Elyo.

"Ça va hein," dis-je.

"T'étais mort ou quoi ?" me demande Aladin.

"Nan, j'étais un peu occupé," réponds-je.

"Un petit racli," ajoute Ormaz en rigolant.

"Ta gueule, j'ai écrit quelques petits passages, vous voulez voir ?" dis-je en sortant mon carnet.

"Carrément," me répond Ormaz.

Je leur fais lire les paroles que j'avais notées et que j'ai recopiées dans mon téléphone.

"Putain c'est bien de fou," me dit Ormaz.

"Ça change de d'habitude," ajoute Aladin.

"Ouais, j'l'ai bien senti," dis-je.

"Donc j'avais raison, frère raconte," dit Ormaz.

Je commence à rire, j'ai bien compris que j'allais devoir tout raconter.

"Depuis pas longtemps, mais vas-y, elle est pas comme les autres, elle m'a retourné," dis-je.

"On a vu ça dans ton texte, lourd hein," dit Ormaz.

CHOUCHOU // PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant