Le lendemain, je suis réveillée par des bruits de clés dans la serrure. Antoine entre dans l'appartement, les yeux rouges et gonflés de larmes. Il s'approche de moi lentement, les épaules affaissées, comme un enfant pris en faute.
"Je suis désolé," dit-il, sa voix tremblant de sincérité. "Je suis vraiment désolé, je sais que j'ai merdé. Je ne sais pas ce qui m'a pris."
Je le regarde, une froideur glaciaire dans les yeux. "Antoine, c'est pas la première fois que tu fais ça. Tu t'excuses, tu pleures, et puis tu recommences. Me frapper, c'est grave. Tu te rends compte de ça ?"
Il tombe à genoux devant moi, des larmes coulant librement sur ses joues. "Je t'en supplie, pardonne-moi. Je ne veux pas te perdre. Je sais que j'ai des problèmes et que je dois changer. Donne-moi une dernière chance, s'il te plaît."
Je croise les bras, essayant de rester ferme. Les mots de Mathieu résonnent dans ma tête. "Avant, je n'aurais jamais accepté qu'un homme me traite ainsi," lui dis-je d'une voix ferme. "Mais regarde où on en est. Pourquoi est-ce que je devrais croire que cette fois sera différente ?"
Il pleure de plus belle, sa voix se brisant. "Parce que je t'aime, et je veux vraiment changer pour toi. Je vais aller voir un psy, faire tout ce qu'il faut pour être un meilleur homme. Je te le promets."
Une partie de moi veut croire à ses mots, espérer qu'il puisse changer. Mais une autre partie est terrifiée à l'idée de revivre encore et encore ce cycle de violence et de réconciliation. Je me sens déchirée, incapable de savoir quoi faire.
Finalement, après un long moment de silence, je soupire profondément. "Une dernière chance. Mais sache que je ne tolérerai plus jamais ça. Si tu lèves encore une fois la main sur moi, c'est terminé, pour de bon."
Il hoche frénétiquement la tête, les yeux brillants d'espoir. "Merci, merci, je te le promets, ça n'arrivera plus jamais."
Je le laisse se relever et le prends dans mes bras, bien que mon cœur soit encore lourd de doutes et de peurs. Je veux croire en sa promesse, mais une partie de moi se demande combien de fois encore je serai capable de pardonner.
Je reçois une notification sur mon téléphone : "plkpb a commencé à vous suivre." Mon cœur s'emballe un peu. C'est Mathieu. Je l'ajoute en retour sans hésiter et commence à parcourir ses photos.
Ses photos défilent sous mes yeux. Mathieu, ou plutôt PLK maintenant, est devenu une véritable star. Des photos de lui sur scène, entouré de foules en délire, des clichés en studio avec des artistes connus, et quelques rares moments de sa vie privée. Chaque image respire le succès, la passion pour la musique, et une vie bien remplie.
Je m'arrête sur une photo particulièrement marquante : Mathieu, un large sourire sur le visage, tenant une récompense musicale. La légende mentionne : "Un rêve devenu réalité. Merci à tous ceux qui m'ont soutenu. #Blessed #Grateful". Je ne peux m'empêcher de sourire. C'est incroyable de voir jusqu'où il est arrivé.
En parcourant les autres photos, je remarque également des moments plus intimes, des sorties avec des amis, des séances de dédicaces, des instants capturés en tournée. Ses fans commentent en masse, exprimant leur amour et leur admiration. Je ressens une pointe de nostalgie en me rappelant les moments passés ensemble, la complicité que nous avions.
Je n'ai pas le temps de m'attarder longtemps qu'une autre notification surgit : "plkpb vous a envoyé un message." Intriguée, je l'ouvre.
"Alors ton gadjo s'est excusé d'hier ?" écrit-il.
Je soupire et tape rapidement une réponse : "Mdr c'est pas drôle."
"Je sais, j'voulais juste être sûr que ça va," répond-il presque instantanément.
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CHOUCHOU // PLK
أدب الهواة''𝒬𝓊𝒶𝓃𝒹 𝓉𝓊 𝓈𝑜𝓊𝓇𝒾𝓈 𝒿'𝒹𝑒𝓋𝒾𝑒𝓃𝓈 𝒸𝑜𝓃, 𝓆𝓊𝒶𝓃𝒹 𝓉𝓊 𝓇𝒾𝑔𝑜𝓁𝑒𝓈 𝒿'𝒹𝑒𝓋𝒾𝑒𝓃𝓈 𝒷𝑒̂𝓉𝑒'' Solene, va retrouver une ancienne connaissance Mathieu. A qui la vie ne sourit pas, il se laisse sombrer dans la violence, l'illég...