Piégé en Enfer - ABDL story

Chapitre 11

Au réveil, Adam se trouva seul dans la grande pièce. La veilleuse en forme de lune projetait encore sa lumière douce, et la boîte à musique s'était arrêtée. Un silence pesant enveloppait la chambre, seulement rompu par le léger bruit de son souffle et le léger froissement de sa couche extrêmement pleine.

Adam sentit la lourdeur et l'inconfort de sa situation dès qu'il se déplaça légèrement. La réalité de sa condition lui revint brutalement en mémoire. Il était allongé dans un grand berceau, enfermé entre les barreaux, sa couche imbibée de façon embarrassante. La honte l'envahit, mêlée à une profonde humiliation.

Inconsciemment, les larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Il se sentait si seul, si désemparé dans ce monde où il était à la merci des démons et de leurs moqueries constantes. Un sanglot incontrôlable s'échappa de sa gorge alors qu'il se sentait submergé par le désespoir.

"Quelqu'un... s'il vous plaît..." murmura-t-il, sa voix tremblante, alors qu'il se sentait écrasé par le poids de sa propre indignité. Il n'osait même pas imaginer si quelqu'un entendait ses appels, mais le besoin désespéré d'être réconforté, d'être secouru de cette misère, le submergea.

Les minutes semblaient s'étirer en une éternité. Aucune réponse ne vint à son appel silencieux. Seuls les échos de sa propre voix brisée résonnaient faiblement dans la pièce.

Finalement, Adam se résigna à la réalité. Il était seul, piégé dans ce corps qu'il ne reconnaissait plus, dans cet enfer qu'il ne pouvait pas comprendre. La seule compagnie qu'il avait était celle de sa propre honte, un fardeau qu'il devait porter indéfiniment.

Alors, dans le silence de la chambre, Adam ferma les yeux et tenta de retrouver un semblant de calme, même au milieu de cette existence tourmentée. Peut-être que dans les rêves, il pourrait échapper, ne serait-ce que temporairement, à la dure réalité de son existence en enfer.

Le démon désigné pour emmener Adam à l'école entra dans sa chambre avec un sourire sinistre, trouvant Adam allongé et résigné dans son berceau. Sans attendre, le démon l'attrapa avec des gestes brusques et l'installa dans un porte-bébé, exacerbant l'humiliation déjà insupportable de Adam. La sensation d'être ainsi porté comme un nourrisson, avec sa couche gonflée pesant sur lui, ajoutait à son indignité à chaque pas que le démon faisait résonner dans Adam comme un rappel brutal de sa condition dégradante.

Arrivés à l'école, les portes massives s'ouvrirent pour révéler un monde miniature où les âmes tourmentées comme Adam étaient réduites à des caricatures infantiles de leur ancienne humanité. La maîtresse, une créature mi-humaine mi-démon avec un sourire mielleux mais des yeux perçants, le reçut avec un regard empreint de condescendance.

"Mes chers petits démons, nous avons un nouvel ami aujourd'hui," annonça la maîtresse d'une voix sucrée, attirant l'attention de la classe remplie d'enfants-démons.

Adam se sentait profondément gêné alors qu'il était déposé dans un coin de la salle de classe des tout-petits. Les autres enfants-démons tournaient leur regard curieux vers lui, certains avec un éclat malicieux dans leurs yeux démoniaques.

La maîtresse s'approcha de lui, souriant largement comme si elle trouvait un plaisir sadique dans la situation. "Adam, aujourd'hui tu seras parmi nous. Voici ta place."

À peine avait-elle fini sa phrase que la réalité brutale de sa situation le frappa. Une sensation familière de pression envahit sa couche, et Adam réalisa avec horreur qu'il avait involontairement fait ses besoins. Un mélange de honte et de désespoir l'envahit alors qu'il entendit ses propres paroles résonner dans la salle :

"Oh oh... j'ai fait... gros caca !"

La joie immense qu'il ressentit en l'annonçant était déconcertante. Un éclat enfantin de plaisir brillait dans ses yeux, mêlant son humiliation à une satisfaction étrangement libératrice.