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Les heures passent et le silence de la nuit est uniquement rompu par le tic-tac de l'horloge et le souffle régulier de l'homme allongé sur mon lit. Mes paupières deviennent lourdes, mais je lutte pour rester éveillée, inquiète de son état. Soudain, un mouvement sur le lit attire mon attention.

Je me redresse immédiatement, le cœur battant. L'homme gémit et ouvre lentement les yeux. Ses pupilles scrutent la pièce avant de se poser sur moi. Je m'attends à ce qu'il montre des signes de douleur ou de confusion, mais à ma grande surprise, son expression reste froide et impassible.

Sujin, hésitante : "Est-ce que ça va ? Vous avez beaucoup perdu de sang. Voulez-vous de l'eau ou quelque chose pour manger ?"

L'homme ne répond pas immédiatement. Il continue de m'observer avec une intensité qui me met mal à l'aise. Finalement, il se redresse lentement, ignorant mes questions. Je remarque avec étonnement que ses blessures semblent moins graves qu'auparavant, comme si elles avaient commencé à guérir à une vitesse anormale.

Sujin : "comment.....vos blessures ?"

Il détourne le regard et scrute la pièce, évaluant l'endroit comme si sa vie en dépendait. Après un moment de silence, il finit par murmurer :

?? : "Merci pour ton aide, mais je ne peux pas rester ici."

Sujin, surprise par son ton glacial : "vous êtes blessé vous pouvez pas partir comme ça !"

??, fermement : "Ce n'est pas sûr pour toi de me garder ici. Ils pourraient revenir."

Sujin : "Ils ? Qui sont-ils ?"

Mais avant que je ne puisse obtenir une réponse, l'homme se lève brusquement du lit, vacillant légèrement avant de retrouver son équilibre. Il fait quelques pas vers la porte de ma chambre, son regard déterminé.

Sujin, désespérée : "Attendez ! Vous ne pouvez pas partir comme ça. Vous ne m'avez rien expliqué et vous êtes encore en danger."

??, d'une voix coupante : "Je ne peux pas te mettre en danger davantage. Oublie ce que tu as vu."

Alors que je me précipite pour l'empêcher de partir, il ouvre la porte d'un geste rapide et disparaît dans le couloir. Je reste figée sur place, le cœur battant à tout rompre, incapable de comprendre ce qui vient de se passer. Quelques secondes plus tard, je me décide à le suivre, mais en atteignant le couloir, il n'y a plus aucune trace de lui. Comme s'il s'était volatilisé.

Désemparée, je retourne dans ma chambre, le lit encore désordonné témoignant de la réalité de la situation. Je m'assois lourdement sur le bord, repensant à chaque détail. Épuisée par les événements de la nuit, je finis par m'endormir, malgré mes efforts pour rester éveillée. Mon esprit est encore agité par les pensées de l'homme et de ses blessures mystérieusement guéries. Les heures passent, et je sombre dans un sommeil profond et sans rêve.

Le matin, je suis brutalement réveillée par ma mère qui entre en trombe dans ma chambre, visiblement furieuse.

Maman, agacée : "Sujin ! Debout ! Tu vas encore être en retard !"

Je me redresse, encore groggy de sommeil, et j'aperçois l'heure sur mon réveil. Merde, je suis en retard ! Je saute hors de mon lit, m'habille en hâte, enfilant mon uniforme. Les événements de la nuit semblent flous dans ma tête, mais je n'ai pas le temps de m'y attarder.

Maman, en colère : "tu n'est même pas capable de te réveiller a l'heure ???!"

Je prends mon sac et descends les escaliers à toute vitesse, attrapant une tranche de pain au passage. Je sors de la maison, mes écouteurs déjà en place, la musique adoucissant un peu la tension de la matinée.

ForestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant