Un Nouveau Départ

17. Oscar Piastri

Je suis réveillée par la douce lumière du matin qui filtre à travers les rideaux, créant des motifs doux et changeants sur les murs de la chambre d'hôtel. Alors que je bouge légèrement pour m'étirer, je sens un poids inattendu autour de ma taille. Mon cœur rate un battement lorsque je réalise que c'est Lando, qui s'est visiblement rapproché de moi pendant la nuit. Instinctivement, je tente de m'extraire de son étreinte, mais il grogne doucement, me ramenant doucement contre lui dans son sommeil.

Nous sommes allongés côte à côte, sa main posée avec douceur sur ma taille, ses doigts légèrement enfouis dans mes vêtements. Son torse nu est chaud contre mon dos, et je sens la régularité apaisante de sa respiration près de mon oreille. La chaleur de son corps me réconforte, mais en même temps, je me sens gênée par cette proximité soudaine. Je respire doucement, essayant de ne pas perturber son sommeil paisible.

Je tente une nouvelle fois pour me dégager, mais cette fois, Lando murmure doucement dans son sommeil.

-"Alix, arrête de bouger, s'il te plaît", dit-il d'une voix rauque encore endormie.

Je m'immobilise, tentant de ne pas aggraver la situation déjà assez délicate. Il se décale doucement, libérant sa prise autour de moi. Je profite de cette opportunité pour me lever discrètement du lit, cherchant à mettre un peu de distance entre nous tout en essayant de préserver notre intimité.

Je me retourne pour lui jeter un regard rapide, un mélange de gêne et de reconnaissance dans mes yeux. Lando me regarde avec une expression indéchiffrable, peut-être un mélange de surprise et d'une légère teinte de chaleur dans ses yeux fatigués.

-"Excuse-moi," murmure-t-il finalement, se frottant les yeux. "Je... Je ne voulais pas..."

Je secoue doucement la tête, essayant de le rassurer. 

-"Ce n'est rien, vraiment."

Je commence à me diriger vers la porte, j'entend Lando se lever.

-"Je devrais probablement..." dis-je en ouvrant la porte

Avant que je puisse finir ma phrase, un léger bruit de pas dans le couloir me fait tourner la tête. Oscar apparaît soudainement, un sourire en coin sur le visage. Mon cœur rate un autre battement en réalisant la situation embarrassante dans laquelle je me trouve, et qui peut porter à confusion.

Oscar nous salue avec une légère moquerie amicale dans sa voix. 

-"Eh bien, bien dormi, les tourtereaux ?"

Je sens mes joues s'enflammer de rouge alors que je cherche désespérément une réponse appropriée. Lando se passe une main dans les cheveux, son expression passant rapidement de la confusion à un léger amusement.

-"Salut, Oscar," dis-je finalement, essayant de sourire malgré l'embarras évident.

Oscar secoue la tête avec un petit rire. "Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien à personne," dit-il avec un clin d'œil complice avant de continuer son chemin dans le couloir.

Je soupire de soulagement lorsqu'il disparaît de mon champ de vision, me tournant vers Lando avec un mélange de gêne et de léger amusement.

-"Je crois qu'on est dans la merde," dis-je doucement, essayant de détendre l'atmosphère tendue.

Il hoche la tête, 

-"Oui, il ne tiendra jamais sa langue" répond-il avec un léger rire

Je me dirige vers ma chambre pour me préparer. Après notre réveil quelque peu embarrassant avec Lando, j'ai besoin d'un moment pour rassembler mes pensées et me remettre de mon réveil mouvementé.

Je me douche rapidement, me sentant revigorée par l'eau chaude qui chasse la tension de mes muscles. Après avoir enfilé des vêtements confortables mais appropriés pour le petit déjeuner, je prends quelques minutes pour me maquiller légèrement, souhaitant me présenter de manière soignée.

Je rejoins la salle où nous avions convenu de nous retrouver. À peine ai-je franchi la porte que je suis accueillie par des sourires chaleureux et des salutations amicales. L'atmosphère est détendue, presque comme si rien d'inhabituel ne s'était passé. Mais c'est trop beau pour être vrai. Je le comprends au grand sourire que tout le monde me lance. Oscar n'a pas tenu parole.

En approchant de la table, Max Verstappen ne peut s'empêcher de laisser échapper un rire discret. 

-"Alors, Alix, bien dormi ?" dit-il avec un sourire malicieux.

Je sens mes joues s'empourprer légèrement, mais je tente de maintenir mon calme. 

-"Très bien, merci," réponds-je, essayant de ne pas montrer mon embarras.

Lando, assis à côté de Max, lève les yeux au ciel avec une expression exaspérée. 

-"Vraiment, Osc ? tu ne sais pas te taire," dit-il en secouant la tête, mais je peux voir un petit sourire jouer sur ses lèvres.

Oscar, assis de l'autre côté de la table, lève les mains en signe d'innocence. 

-"Je n'ai rien dit de plus que la vérité," dit-il avec un clin d'œil, faisant rire les autres pilotes.

Je soupire légèrement, sachant que nier ou se défendre ne ferait qu'amplifier la situation.

Carlos intervient, tentant de calmer les choses. 

-"Bon, assez de plaisanteries. Passons à ce petit déjeuner, nous avons encore une journée chargée devant nous."

La conversation se détourne finalement de l'incident matinal, et je me détends peu à peu. Nous parlons des courses, des voyages et de nos projets futurs. Malgré l'embarras initial, je commence à apprécier la camaraderie et l'esprit d'équipe qui règnent autour de la table.

Au fil du petit déjeuner, je me rends compte que même si Oscar a révélé notre petit secret, cela n'a pas vraiment d'importance. Les pilotes sont devenus plus que des connaissances, ils sont des amis, et ce genre de taquineries fait partie de ce qui rend ces moments spéciaux.

Alors que nous finissons notre repas, je sens une main douce se poser sur mon bras. Lando me regarde avec un sourire sincère. 

-"Ne t'inquiète pas, ils finiront par trouver autre chose pour s'amuser," dit-il doucement, ses yeux pétillant de bienveillance.

Je hoche la tête, reconnaissante pour son soutien. 

-"Merci, Lando," dis-je en souriant. "Je suppose que je vais devoir m'habituer à ça."

Il rit doucement. 

-"Bienvenue dans le monde de la Formule 1," dit-il en se levant.