15. Les Médias

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En entrant dans la boîte de nuit, je suis à la fois nerveuse et excitée. Être au milieu de pilotes de Formule 1 renommés comme Alex Albon, Charles Leclerc, Max Verstappen et les autres est un privilège rare. Ils semblent si à l'aise, si familiers avec cet environnement, comme s'ils avaient l'habitude de jongler entre la compétition féroce sur la piste et les soirées festives.

Lando, toujours attentionné, me guide à travers la foule bondée, s'assurant que je me sente à l'aise parmi ses amis et collègues. La musique pulse dans mes oreilles, amplifiant encore l'excitation de la journée. Dans ce cadre décontracté et euphorique, je commence à me détendre, à me laisser emporter par l'énergie contagieuse de l'événement.

Les conversations, mêlant anecdotes de course avec des histoires personnelles, fusent. Je me retrouve a faire connaissance avec Max Verstappen de sa famille, mais Charles Leclerc qui me partage avec humour ses expériences les plus mémorables. et Carlos Sainz et Pierre Gasly, avec leur charisme naturel, me font rire avec des récits de leurs propres péripéties en dehors de la piste.

Pendant mes discussions avec les garçons, la main de Lando ne cesse de me frôler subtilement. À chaque geste, son contact doux et chaleureux sur mon bras ou mes épaules fait naître des picotements agréables. Chaque fois que nos mains se frôlent, une étincelle passe entre nous, un sentiment d'intimité grandissant.

Au milieu de tout cela, les verres circulent, offrant un soulagement bienvenu après une journée remplie d'adrénaline. Le vin mousseux effervescent dans ma coupe me semble à la fois léger et symbolique, comme une célébration de tout ce que cette journée représentait : la victoire sur la piste, la camaraderie partagée et la découverte de nouvelles dimensions de moi-même. Malgré ma nervosité initiale, je me sens acceptée et appréciée par ce groupe d'athlètes d'élite, une sensation que je ne pouvais ignorer.

À la fin de la soirée, alors que nous quittons la boîte de nuit animée et que les premières lueurs de l'aube commencent à percer l'obscurité, l'ambiance reste légère malgré la fatigue qui se fait sentir. Max, toujours le maître des plaisanteries, décide une nouvelle fois de faire une blague sur Lando et moi.

Alors que nous marchons vers nos hôtels respectifs, Max se tourne vers Lando avec un sourire espiègle. 

-"Eh bien, eh bien, Lando, je dois dire que tu as trouvé ta fan numéro un cette semaine ! Pas vrai Alix ?"

Lando rit doucement, habitué aux taquineries de son ami. 

-"Oh Max, tu n'arrêteras donc jamais, n'est-ce pas ?" répond-il avec un clin d'œil complice. Il jette un regard amusé vers moi, un sourire joueur étirant ses lèvres.

Je rougis légèrement, amusée mais aussi un peu gênée par l'attention soudaine. 

-"Max, tu exagères toujours," dis-je en riant doucement.

Max lève les mains en signe de capitulation théâtrale. "D'accord, d'accord. Mais je vous garantis que vous faites parler dans tout le paddock, les médias n'ont pas manqué de remarquer votre complicité toute la semaine."

Cette fois-ci, c'est au tour de Lando de rougir légèrement. "Les médias exagèrent toujours," répond-il avec un sourire en coin. Il passe une main dans ses cheveux, semblant à la fois amusé et un peu embarrassé par toute cette attention.

À ce moment-là, je sens une vague d'angoisse monter en moi. Les regards des médias ne sont pas simplement embarrassants. Ils sont dangereux. Marc est toujours quelque part, probablement surveillant chacun de mes mouvements à travers les réseaux sociaux. S'il voit ces images de Lando et moi, il pourrait très bien réagir de manière imprévisible et violente, comme il l'a fait tant de fois dans le passé.

Je me sens conne d'avoir pensé passer inaperçu au yeux des médias. Mais en réalité je pense que j'étais dans le déni, c'est vrai je voulais simplement profiter loin du boulot et loin de Marc

Mon sourire se fige, et je sens mon cœur s'accélérer. Je prends une profonde inspiration, essayant de ne pas montrer mon agitation intérieure.

Lando remarque immédiatement le changement dans mon expression.

-"Alix, ça va ?" demande-t-il doucement, ses yeux remplis de préoccupation.

Je force un sourire, essayant de cacher mon angoisse.

-"Oui, tout va bien," mens-je. "C'est juste... un peu de fatigue, je suppose."

Mais Lando ne semble pas convaincu. Il me regarde avec une intensité qui me fait sentir vue et comprise, comme s'il pouvait deviner que quelque chose ne va pas.

-"Si tu as besoin de parler ou de quoi que ce soit, je suis là," dit-il simplement, son ton sincère et rassurant.

Je hoche la tête, reconnaissante pour sa compréhension, même si je sais que je ne peux pas lui expliquer la véritable source de mon inquiétude. Pas encore.

-"Merci, Lando," murmuré-je, essayant de me calmer.
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15e chapitre
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