La glace

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Ce petit con me fit un croche patte et je m'écrasa comme une grosse merde par terre. Il s'écroula de rire. Il riait tellement qu'il se plia en deux. Il finit par se rouler par terre. C'te grosse merde me fait un croche patte, je tombe et c'est lui qui se nique le plus.
Je vis du coins de l'œil, Paul arriver. Il nous regarda étrangement.

- qu'est ce qu'il fait par terre a rire comme un mongol ?
- en gros, ce crétin m'a fait un croche patte, je me suis niquer par terre et lui il s'est écroulé de rire en se tenant le ventre et les cotes. Donc c'est moi qui me suis écroulé comme une merde et c'est lui qui se... 'fin, bref. Et toi, qu'est ce que tu fais là ?
- bah en gros, vous mettiez tellement de temps à venir que toute l'équipe, même ton père, pensaient que vous faisiez de bébés.

Pardon ? PAPA !!! Je rougis instantanément. Aussitôt, Antoine arrête de rire et se releva, très sérieusement.

- je te demande pardon ? Dit il en s'avançant vers Paul.
- t'as très bien entendus. Je venais juste vous chercher.

Je soupira avant de descendre les escaliers. Quand j'arriva sur le terrain, tous me regardèrent avec un sourire. Bande de gros con. Même mon père me regardait comme un con. Je leur fis mon plus beau doigt d'honneur.

- ce n'est pas rigolo, Antoine m'a fait tomber.
- pauvre pupuce, tu veux un câlins ? Dit Ousmane en rigolant.
- nan ça ira.

Je pris un ballon au sol et me dirigea vers les cages. En chemin, j'attrapa le bras d'Hugo que je tira pour qu'il puisse m'entraîner. Il se plaça devant les cages. Je positionna le ballon au sol. Je tourna la tête et les vis tous me regarder avec un grand sourire.

- je vous parie que je le met. Bande d'abrutis.

Je me reconcentra sur mon tir. Recula de quelques pas avant de tirer dans le ballon. En pleine lucarne. Tous m'applaudirent. L'entraînement continua toute l'après midi.

Ellipse de l'après midi

Je m'étais changé et avais revêtis ma robe et mes talons de tout à l'heure.

- Alice, ma chérie, tu vas rentrer, me dit mon père.
- oh non papa s'il te plaît, je peux rester encore un peu, le suppliai-je.

Comme à mon habitude, ma bouille avec mes yeux kawaiiné il ne résiste pas.

- bon d'accord. Mais je préviens ta mère que tu ne mangeras pas à la maison ce soir.
- OUAIIIIIIS !!! MERCI MON PAPOUNET D'AMOUR QUE J'AIME DE MA VIE ENTIÈRE !!! VIENS PAUL JE VAIS TE NIQUER AU BABY FOOT !!!
- ton langage jeune fille, me fit remarquer Paul.
- M.D.R !! T'es pire que moi grosse merde !! JE PREND L'ÉQUIPE ROUGE !!!

Je me place du côté rouge et lui du côté bleu. Ont se lance un regard affronteur. Que la partie commence. Au final, j'ai fais égalité avec Paul. 3-3. Mon père nous appelle pour manger. Étant arrivée dernière, je fis obligée de me placer entre Paul et Ousmane, en face s'Antoine. C'est une blague ?

- sérieux ? Je suis obligée de me mettre à côté d'eux ?
- tu vois d'autres places disponibles ? Me demanda mon père.
- merci mais j'avais vu qu'il restait qu'une place ! Je demandais juste à changer de place.
- alors là je suis vexé Alice, fit semblant Paul en se levant. Tu me trahi là tu sais ?
- rien a foutre. Putain c'est un truc de dingue comment j'ai faim. Elle arrivent quand la bouffe ? Je l'entend elle m'appelle mais j'ai du mal à l'entendre elle est trop loin...

Ont attend. 5 min, 15min, 30min ! 1:30 !!! Là mon ventre commence à gargouiller.

- j'ai faim.

Comme par hasard, le ventre des autres ne gargouille jamais, toujours le mien ! 5 serveurs arrivèrent vers nous. J'eu des étoiles dans les yeux. Je suivis mon assiette du regard. J'entendis Paul murmurer quelque chose à l'oreille de Maestro.

- elle est tellement raide dingue de la bouffe qu'elle bouffe n'importe comment t'es pas prêt mec.
- eh oh ! Oui c'est précieux la bouffe.
- je te parle même pas quand t'as le malheur de toucher à SA nourriture...
- je me suis déjà faillité avec lui parce que ce clochard m'avait piqué un Dragibus.
- tout ça pour un bonbon, dit Maestro en éclatant de rire.
- COMMENT ÇA "TOUT ÇA POUR UN BONBON" ??!! C'EST PAS QU'UN BONBON !! IL M'APPELAIT, COMME MON ESTOMAC L'APPELAIT, J'L'AI ENTENDU !!! La bouffe c'est la vie. Paul je t'aime mais je préfère la bouffe à toi.
- HEIN ??!! Dit le concerné. COMMENT ÇA ? Tu m'aimes pas en fait?
- exactement mon vieux, dis je en posant ma mains sur son épaule. Bouffe c'que t'as dans ton assiette sinon c'est moi qui vais taper dedans gros.
- t'as pas intérêt !

Je lui souris de toutes mes dents avant de commencer à manger de gros tas de frites. Tout le monde me regardait en rigolant. Mon père, lui, ne riait pas du tout.

- ta façon de manger est écœurante ma fille.
- mais j'ai faim moi...

Mon père est exaspéré de mon comportement enfantin. A la fin du repas, une coupe de glace nous fit servi. Pour moi : glace à la vanille, glace au café, coulis caramel, crème chantilly et pépites de chocolat. Dès que j'eu la cuillère en mains, je défonça la glace. Ousmane, remarquant ce crétin, prit sa big cuillère avant de l'enfoncer dans ma glace, d'en ressortir un gros bout et de le fourrer dans sa bouche. Je me stupéfia sur place avant de tourner lentement la tête vers lui, le regard meurtrier.

- tu viens de faire quoi là Ous' ?
- oupsiii, dit il en mode kawaiiné.
- alors là mon pote t'es mort. Sa bouffe c'est sa bouffe. Dit Paul.

Il me regarda effrayé. Oh mon p'tit bout de chou tu sais pas à qui t'a affaire ! Il se leva de sa chaise et commença à marcher à reculons.

- voyons Alice, n'oublie pas que je t'aime. Je suis ton préféré...
- NAN C'EST MOI SON PRÉFÉRÉ NON MAIS OH ! Dit Paul.
- tu viens de faire quoi là ? Tu viens de piquer dans ma glace ? Dans MA bouffe, dans MA nourriture ?
- Ous' fuie, dit Paul.
- ma bouffe c'est ma bouffe. Ça me rend accro. Tu touches à ma bouffe t'es mort. Un conseil cousin, cours, cours très vite !

Il se met à courir, moi à sa poursuite. Il finit par réussir à s'enfermer dans sa chambre. Je tambourina à sa porte.

- mais t'es complètement malade ma parole ! Dit il en rigolant derrière la porte.
- j'en ai pas finis avec toi.

Je redescendis les escaliers pour reprendre ma place initiale. Tous étaient morts de rire, certains la tête dans les mains essayant de se reconcentrer. Je souris et continua à savourer ma glace. Monsieur Ousmane sortir enfin de sa cachette et retourna s'asseoir à côté de moi, terrorisé. Étant en talon, j'attendis qu'il soit bien assis pour lui planter mes talons dans le pied. Il hurla de douleur et se leva et commença à sautiller de partout en se tenant le pied et crier des « ouille ouille ouille ». Vieux Kangourou va ! Mon père finit par se lever de sa chaise, très en colère.

- tu sors.
- pardon ?
- tu sors de cette pièce. Dit il sèchement.
- mais pourquoi ? J'ai rien fais...
- t'as rien fais ? T'as rien fais ? Tu te permet de parler à mes joueurs comme si c'étaient tes potes, tu parle mal, tu défend ta nourriture comme un animal, tu course Ousmane à travers le bâtiment juste pour une histoire de glace, et tu lui plante le pied avec ton talon pour qu'au final il saute partout comme un kangourou ! Tu sors je t'ai dis ! Je savais que c'était une mauvaise idée de t'emmener ici...

Il pointa la porte de sortie du doigt. Mais je veux pas partir moi...

- DEHORS !!

Je poussa ma chaise en arrière et sortir du bâtiment. Même si nous sommes en plein mois d'août, le nuits sont quand même fraîches. Je m'avança et m'assied sur les escaliers avant de regarder le jardin devant mes yeux, éclairé par les lumières dans la pelouse. J'attrapa mon téléphone et composa le numéro de ma mère. Je positionna le téléphone sur mon oreille.

HISTOIRE DE T'AIMEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant