Bonsoir j'espère que celui-là va vous faire frémir de plaisir autant que j'en ai pris à l'écrire.
Je te fais de l'effet ?
— Aller ! Avoue.
— Avoué quoi ? Je déglutis avec beaucoup de difficulté.
— Que ton estomac se tord. Quand tu me regardes.
Je passe ma langue sur mes lèvres. Dois-je lui dire ? Après tout, qu'est-ce que je risque ? De sentir ma respiration se bloquer ? Et alors ?
— En effet, j'ai les joues cramoisies lorsque tes mains me frôlent. J'ai envie de pleurer tellement mon cœur bat fort en ta présence. J'ai besoin de ressentir tout ça. Ne m'en veux pas, je t'en prie. Ma voix est chevrotante. Presque tremblotante.
— Pourquoi t'en voudrais-je ? Soupire-t-il.
— Parce que je suis amoureuse. Zut ! Pensais-je.
Il sourit et me regarde fixement droit dans les yeux. Ai-je sincèrement osé lui avouer tout haut ce que mon cœur songe ?
J'ai les jambes qui flanchent, mes lèvres veulent l'embrasser. Mon bas ventre se contracte. Sous mes sourires, je dissimule ma panique.
Derrière les rideaux se cachent mes blessures. Un amour indéniable. Deux corps qui se cachent aux yeux indiscrets. Derrière ces sourires qui me décrédibilisent. Je suis nerveuse.
— Tu es nerveuse, toi non ?
— Non, je suis simplement pressée.
— Pressée ?
De me cacher dans un trou de souris. M'écriais-je en pensée.
— Euh...
— Viens par là, toi.
Il me mime, le vient avec sa main. Je suis sous le charme. J'avance vers lui, ses mains m'agrippent et je frôle son ventre comme si on s'entrechoquait. On se fixe tous deux.
— Ne joue pas trop avec mes sentiments. J'en mourrai.
— Fais-moi confiance.
Je ne sais pas pourquoi, néanmoins j'ai envie de le croire. Je hoche frénétiquement la tête. Il passe ses mains sous ma chemise. Je sens ses paumes me toucher. Comme j'aime ça. Peau contre peau, je ne désire rien de plus. Il embrase mon cœur rien qu'avec ses mots. Et embrasse mon front. Ses lèvres sont brûlantes. Une larme dégouline sur ma joue.
— Je t'aime.
Il ne réagit pas. Toutefois, il continue de m'embrasser.
— Toi, je vais te fesser. Si tu continues à m'ensorceler de cette façon.
— Fais-le.
Serais-je en train de le provoquer ? Je joue avec le feu. Il me prend la main et mordille ma lèvre inférieure tout en m'embrassant. J'aime tellement ce contact. Je frissonne. Mon pouls doit être à 1000 à l'heure. Je ferme les paupières. Humectant l'odeur de son parfum. Il suce mes lèvres encore une fois. Puis, il introduit son doigt entre mes lèvres entrouvertes. Je ne sais pas comment faire pour lui faire envie. Alors, je suce tendrement son doigt. C'est comme ça que je ferais si c'était sa verge. J'aimerais qu'il se l'imagine. Moi, à genoux, son phallus entre mes lèvres. Je m'exécute sans attendre. Je m'agenouille, sa braguette entre mes dents. Il m'attrape le menton et me relève. Il rigole. Il me traine sur le comptoir de la cuisine. M'écarte les cuisses. Sa langue caresse mon cou. Se dirige vers le réfrigérateur et en sort un glaçon. Le froid me donne envie de lui retirer son caleçon. Dans un vase, il tire une rose de couleur sombre semblable à celle de mon cœur. Aussi noir que mon chagrin lorsqu'il dépose sur mes fesses une marque au fer rouge. Il m'allonge sur le lit, mon souffle s'accélère. Il retire ma chemise. Ses lèvres sur mon ventre me font frémir. Puis la rose de haut en bas se déplace. Jusqu'à ma vulve. Il me chatouille. En caressant mon sexe avec douceur. Enfin, il me retire ma culotte et dépose ses doigts entre mes cuisses. Sa langue déguste ma cyprine acidulée. Il s'y prend correctement. Puis, il me demande ce que je veux. Être puni de la meilleure des façons. Fais-moi souffrir ! Murmurai-je timidement. Je sens une boule dans la gorge. J'aimerais qu'il me soulage. Qu'il m'en délivre. De ce mal intérieur.
— Fais-moi l'amour. Sans te soucier de ce que j'éprouve. Lui avouai-je à pleine voix.
— J'ai bien compris, ma belle. Me répond celui-ci, sourire aux lèvres.
Il attrape mes mains, les enveloppe d'un foulard. Je sens le tissu me brûler doucement les poignets.
— Que dois-je...
— Chut ! Maintenant, tu te tais. Son sexe se gonfle et il me laisse regarder le spectacle. Tandis que ses doigts chatouillent mon clitoris. Je suis au bord d'un spasme. Incontrôlable. Regarde et ne me lâche pas du regard, sinon je te tire les cheveux. Me balance-t-il froidement. Mon corps se raidit de douleurs. Et à la fois de désirs. Je l'observe me pénétrer et je pousse un cri que je ne connaissais pas encore. Un jouissant cri de plaisir, sensuellement excitant.
©️CP
VOUS LISEZ
Des poèmes BDSM
PoetryDans l'enfer de mes souffrance, j'y déverse mes démons. Bienvenue dans l'antre de mon univers SM .