Séduction décomplexée,

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Séduction décomplexée,

Debout face au mur dos tourné à lui, je sens mon cœur battre. Je ferme les yeux. Des bruissements discrets me font frissonner, ce sont ceux que font ses pas. C'est alors qu'il me frôle que ses lèvres chaudes se déposent sur ma joue, brûlante comme de la braise, mêlée à l'humidité, cela me coupe le souffle, lorsque c'est sur mes lèvres que je les sens de nouveau se déposées. Enfin sa langue ce lambeau de chair tendre, qui se mêle à la mienne et se plaque subtilement sur mon palais. Sous ma jupe évasée ma culotte s'humidifie et il imagine déjà le tissu dessiné la courbe de ma vulve, tandis que ses doigts qui entrelacent les miens me font rougir, je suis surprise de sentir sa main qui se glisse discrètement entre mes cuisses puis l'autre main qui descend de la courbe de ma chute des reins jusqu'à ma raie puis son doigt, délicatement rase mon anus puis un spasme me fait tressaillir et une fessée me fait rugir. Le tissu s'enroule et descend jusqu'aux pieds. Je suis nue sous cette jupe. Nos regards se font du charme. J'ai le cœur noué, il me déshabille. Ses marques impriment ma peau. Ses dents mordent tendrement mon cou. Son parfum embaume mon environnement. Il sort les armes ! Son martinet et son plug. Ce n'est plus l'heure de jouer les enfants. Il m'embrasse le front.
-Es-tu prête ?
-Plus que jamais.
Il m'admire vicieux. De ce qu'il s'apprête à faire.
Mon ventre se tord, ses mains tiennes une chaîne. Elle est vraie !
J'entends son tintement infernal. Je suis une prisonnière. C'est froid, c'est un enfer.
L'odeur de fer abîme mon odorat. L'écœurante odeur de fer, me monte au sinus tel un poison elle m'envenime. Je suis en position cuillère. Mes mains sont liées. Il glisse son jouet sur mon cul.
-N'ait pas peur !
Est-ce un ordre ou une phrase rassurante ?
Je déglutis. Respire à fond. Il enfonce l'objet. Une étrange sensation ! Me monte comme une nouveauté ,délicatement, piquante. Son odeur me rassure. Ses lèvres titillent mon oreille. Je retiens mon cri. Enfonçant mes ongles dans ma propre chair. Mordant mes lèvres. Un gémissement prêt à être évacué, chute ! me réprimande-t-il. Dois-je jouer le jeu? Et ne pas crier ? Cela me fait rire. Puis sa bouche se dépose sur ma fesse. Et sa langue prend le relais. Il défait mes liens. Et il me plaque contre son oreiller.
-Ne hurle surtout pas.
Sa langue frôle ma vulve humide. Ses yeux fixent les miens. Un gémissement sort timidement entre mes lèvres scellées. Son doigt passe une nouvelle fois sur ma fesse droite. Puis sur ma raie. C'est deux mouvements qui me font du bien. Je ne veux pas être lâché comme ça. Je n'entends que le bruit de mes battements. Puis il se dirige vers mes tétons durcis. Puis les suces. Je suis tout humide. Je veux sentir mon souffle se couper encore. Ses lèvres me privent de ressentir ma souffrance. Ses mains de le toucher d'avantage. Ma souffrance est immense. Je l'aime et il est ma prison. Il réalise mon plus grand fantasme. Être à lui sans pouvoir le touché. Je suis a lui sans qu'il ne m'appartienne vraiment.

©️CP

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