My Angel ~ Minlix

Chapitre 1

~ Felix

Je n'avais connu que le désespoir, que l'orphelinat.

Dans une société qui ne mettait en valeur que les alphas, qui voudrait bien d'un oméga comme moi ?

Pourtant, lorsque nos regards se sont croisés, j'ai cru renaître.

J'ai vu la lumière réapparaître ;

Et c'est à ce moment-là que j'ai compris,

Que toi et moi, ça allait être pour la vie : je me le suis promis

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Cela faisait des années que je ne connaissais plus que la vie en orphelinat. J'étais comme prisonnier de ces murs. Dans mon esprit, tout est devenu flou. Comment avais-je atterri ici ? Depuis combien de temps vivais-je ainsi, à espérer qu'une famille veuille bien de moi ?

Là-bas, on me répétait souvent qu'une fois adolescent, personne ne voudrait de moi. Et je pensais qu'ils avaient raison. 

J'avais seize ans, et j'étais encore seul. J'avais perdu tout espoir. Cette angoisse était comme un poison.

Je ne sais pas ce qui était le plus difficile à supporter : voir mes amis partir un à un, ou accepter le fait que personne ne voulait d'un oméga ?

Chaque fois que je fermais les yeux, je priais pour ne plus revoir ces mêmes quatre murs.

Et un jour, j'ai eu la force de les rouvrir.

Tout avait changé. La chaleur de la pièce avait réussi à combler mes fissures.

Grâce à eux, j'ai pu redécouvrir

Ce que ça signifie, d'avoir une famille.

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— Hé, encore en train de dormir ?! s'exclama une voix que j'avais appris à reconnaître.

— Je te rappelle qu'un bon sommeil est fondamental pour notre santé physique, mentale et émotionnelle ! lui rétorquai-je, plutôt fier de moi.

—  Oui oui, Einstein. La bouffe aussi c'est essentiel donc magne-toi !

Son attitude me faisait rire. Cela ne faisait que quelques jours que j'avais complètement déménagé, et il essayait tant bien que mal de m'intégrer parmi eux. Mais je n'étais pas bête. J'avais bien compris qu'il essayait de dissimuler sa vraie personnalité. Souvent, il préférait s'isoler. Mais lorsque nos yeux se croisaient, son visage semblait s'illuminer. Je ne sais pas s'il joue un rôle, ou si ma présence lui apporte réellement quelque chose. 

Peut-être que faire semblant, c'est être soi-même, mais en plus fort.

Cependant, j'avais bien compris que ce à quoi il tenait le plus, c'étaient ses trois adorables chats. Je me souviens de mes premiers pas dans cette nouvelle maison. La première chose que j'ai du retenir était leurs prénoms. 

—  Enfin là ! Je suis sûr que même un escargot est plus rapide que toi !

Toujours cette même voix.

— Minho ! Je t'ai déjà dit d'être plus sympa avec ton frère !

— Oui oui !

Ce duo m'amusait. J'avais compris à quel point ils semblaient proches. Minho avait même l'air beaucoup plus proche de sa mère que de son père. Je ne peux m'empêcher d'être curieux. Il était mon sauveur, et je voulais tout savoir de lui. Je voulais le sauver comme lui m'avait sauvé.