6 - Grand départ

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Wasya

À l'entente de nos noms, il se détache enfin de moi, ce qui provoque une délivrance, j'avoue que je n'avais pas la force de me battre contre lui, il était aussi entrainé que moi et il savait que dans cette position, je ne pouvais pas luter, pas quand ces bras étaient positionnés ainsi, ça me rendait furieux, car ça m'empêchait d'être maitre de mes mouvements, alors que je volais gifler ce connard, mais il m'en empêchait, il le savait très bien. Je ne cachais pas cette envie imminente de le frapper, et lui ne cachais pas le fait qu'il m'en empêche pas, et là, il s'apprêtait à me dire quelque chose, comme un aveu silencieux, mon ventre se tordait, comme ci un élément clefs s'apprêtait à entre-dévorer, quelque chose qui expliquerait toutes nos disputes ou je ne sais quoi, et même si j'ai toujours su ce qu'il se préparait, même si je savais vraiment qu'il avait quelque chose à dire, eh bien, j'en avais putain de rien à foutre de ses excuses à la con, ou je ne sais quoi, actuellement, je mourrais juste d'envie de lui foutre un coup dans les couilles, si seulement il ne tenait pas mes jambes en place. Et comme ci c'était une évidence, la voix caractéristique d'Eleanor résonne dans le couloir, nous invitant à rentrer dans la pièce, alors on se remet chacun à nos postes avant de rentrer d'un même geste dans un grand bureau que je n'avais jamais vu.

Il y avait un grand bureau blanc au fond de la pièce, un charme classique et d'or, un charme qui appartenait à miss Lizzi de toute évidence, c'était la première fois en deux semaines, que je rentrais dans cette pièce, la demoiselle assis sur sa chaise tournée vers nous, Eleanor debout à sa gauche, une porte d'érodé à sa droite me faisait comprendre que des gens était passé dans ce bureau, des gens d'une très grande importance, c'est sûre, puisqu'ils étaient passés par un passage inconnu des employées, la jeune femme nous sourit amicalement.

– Il faut que je vous parle à tous les deux, fit-elle en se relevant.

C'est là que je remarque tout un tas de documents derrière elle, éparpiller en liasse sur son bureau, comme ci les discussions avait été approfondie.

C'est de ça, c'est de ça dont elle voulait nous parler, des documents éparpillés sur son bureau, c'était sûr, et j'avais appris au cours des années que mon sens de l'observation ne trompait jamais, alors ce dont elle allait nous parler ce soir, c'est à ce propos, c'était même certain, comme une évidence à mes yeux, qui ne semblait pas résonner aux yeux de mon collègue, je retiens un rictus avant de me prendre un regard réprobateur d'Eleanor.

Miss Lizzie, tu en es certaine ?

Je n'ai pas le choix.

Cette fois, c'est moi qui les regarde, l'air perdu, je n'ai pas compris un seul mot de leur courte conversation, qui paraissait se dérouler dans la langue natale de notre collègue d'ailleurs, j'ignorais même que la princesse la parlait, mais au final, c'est assez évident, le français est l'une des langues les plus parlés au monde avec l'anglais et le chinois. Donc tout cela ne m'étonne pas vraiment, pourtant une impatience coule dans mes veines, je veux savoir ce qu'ils contiennent, je veux savoir tout ça, parce que j'ai l'impression que cette chose sera un tournant de ma vie et au vu des choix des mots de la princesse, c'est quelque chose d'important, niveau professionnel.

– J'ai quelques choses de très important à vous annoncer, fit-elle, nous avons énormément discuté avec diverse conseiller et général, elle s'arrête silencieuse un instant comme pour digérer une information douloureuse, et après discussion vous allez nous suivre dans cette mission si je peux dire ça.

– On ne fait pas ça souvent, rajoute Eleanor, même si ce n'est pas une mission en soi, faire tout ce trajet avec deux nouveaux, on ne le fait pas tous les jours, explique-t-elle de sa voix sèche.

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