He knelt to the ground, and pulled out a ring, and said...

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Trois chapitres dans la même soirée ?? Est-ce que l'autrice va bien ??
Et bien oui.
Elle a terminé le bac.
Elle est contente.

Maintenant elle doit transformer sa fanfic en scénario de série parce que sa femme a décidé de cosplay Kafka et souhaite faire une mini série avec d'autres cosplayeurs sur la chatfic
L'autrice est débordée.
L'autrice va à la japan expo la semaine prochaine et va cosplay Himeko.
Yipee!
Souriez à la vie et acceptez ce chapitre qui n'est pour une fois pas sous forme de SMS ;)

   —Tu fumes ?
   Himeko murmura doucement pour ne pas surprendre la jeune femme qu'elle rejoignait au balcon. La femme, vêtue d'une robe de nuit, était appuyée sur la barrière de ses deux coudes, cigarette à la main et sourire doux aux lèvres.
   — Bonsoir, Himeko.
   — Allons, Kafka, nous nous sommes vues toute la journée.
   Himeko vint se poser près de son amante, observant la Fontaine estivale démarrer sa vie nocturne.
   — J'arrêterai de fumer, ne t'inquiètes pas.
   Kafka la fixait avec amour.
   — Tu as prédit ma demande... Mais je sais que ce n'est pas si facile à faire, je t'aiderai autant que je peux.
   — Parle-moi, ça me distraira. Le son de ta voix est une douce mélodie pour les oreilles.
   — Que tu es romantique... Et bien... J'aime la vie d'ici. Mais je préfère celle d'une autre planète un peu moins connue. Là bas j'avais logé dans un appartement pendant quelques jours. Depuis la fenêtre je pouvais voir les lumières de la ville comme un océan de points féeriques entrecoupé de quelques arbres. Le soir, le ciel prenait tantôt une couleur bleu clair, ou encore rose, ou violet, ou orange... Un paradis. Je crois bien que c'est ce que je n'aime pas dans les endroits trop remplis comme Penacony, entre les gratte-ciel et les panneaux publicitaires on ne voit plus rien d'autre.
   — Un jour on habitera dans une jolie maison sur une colline, tu crois ?
   — Probablement pas... Je vais continuer à être pionnière autant que je le pourrai. Ce qui est beau finalement, c'est ce qui est éphémère. Sauf nous, j'espère que ça durera le plus longtemps possible... Même si au vu du fait que tu es recherchée, je ne devrais pas dire ça.
   — Haha, je te l'accorde. Aimes-tu Teyvat ?
   — D'ici aussi je peux voir le ciel et les lumières de la ville, c'est agréable. Et nous sommes ensemble sans limite. Mais ce ne sera pas éternel... Les autres veulent trouver un moyen de partir.
   — Quel dommage...
   — Oui, j'aime beaucoup Teyvat. Profondément.
   Himeko serra ses poings, ses phalanges prirent la couleur de la neige. Elle hésitait à avouer à Kafka ce qui pesait sur son cœur, mais assumerait-elle la suite ? Serait-elle capable de garder la tête haute ?
   — Tu sembles perturbée, Himeko.
   — J'ai quelque chose à te dire.
   — Si c'est encore pour me charrier sur le fait que j'ai ressenti de la peur vis-à-vis de te perdre, je te prierais de garder le silence, ma chère.
   — Mais non, enfin !
   — Et bien, parle !
   Kafka plaça une mèche de cheveux d'Himeko derrière son oreille, caressant au passage sa joue, puis ses yeux se tournèrent à nouveau vers le paysage.
   — Je... je ne peux pas.
   — Cela aurait-il un lien avec notre fabuleuse relation ?
   — Pas le moindre, notre lien me comble de bonheur !
   — Alors tu peux parler sans crainte, je réagirai bien. Fais-moi confiance.
   — En es-tu bien sûre ? Tu aurais des raisons de t'énerver...
   — Je ne te quitterai pas pour quelques mots.
   — Il faut que tu gardes le secret, c'est très important pour moi de pouvoir te faire confiance...
   — Veux-tu que je tende mon petit doigt ou que je le jure sur la vie des chasses de Stellaron ?
   — Nul besoin de ça...
Himeko posa sa main sur le rebord, toujours aussi tendue. Kafka se permis de poser la sienne par dessus et la caresser du pouce
   — Je suis originaire de Teyvat.
   Silence.
   Kafka souffla :
   — Ça alors... Je ne m'y attendais pas.
   — Je suis désolée de te l'avoir caché.
   — Tu étais l'archon pyro, n'est-ce pas ? Ou bien une part d'elle ? J'ai entendu qu'elle s'appelle Murata. Ton nom complet est Himeko Murata.
   — C'est ça... Nous gouvernions ensemble et elle m'a laissé partir. En fait, chaque archon arrivé après les archons d'origine avait une sorte de double... Ei avait Makoto, Nahida... Rukkhadevata. Foçalors et Furina. L'un d'eux vient forcément à disparaitre, c'est la tragique histoire de Teyvat.
   — Et tu as choisi de disparaitre.
   — Je rêvais d'explorer le monde. Un jour je me suis réveillée dans un endroit bien lointain de Teyvat, dans un train abandonné et cassé. Et un drôle de conducteur lapin me regardait comme si j'étais un esprit. Ah, que de souvenirs...
   — Ta présence ici contredit donc le fonctionnement habituel de Teyvat... Cela pourrait réveiller l'ordre divin, pour sûr.
   — L'ordre divin... Ils n'ont qu'à bien se tenir, Welt est de mon côté alors tout se passera bien. Il protégera les membres de L'Express et ceux qui leur sont cher. Ne te fais pas d'inquiétude.
   — Je ne suis pas du genre à avoir peur, Himeko. Et dis moi, ton double te ressemble bien trait pour trait ?
   Le regard de Kafka s'attarda sur la poitrine d'Himeko. Himeko lui dit une pichenette sur le front.
   — Ne pense pas à des choses bizarres ! C'est une discussion sérieuse, Kafka.
   — Je plaisantais, ma reine.
   Kafka attrapa la hanche de Himeko d'une main, son bras de l'autre, et la fit danser sur le balcon, fredonnant "Love story", la jeune femme s'agenouilla et sortit une bague de son soutien gorge.
   — Kafka ?
   — C'est la Himeko qui se tient devant moi avec laquelle je souhaite me fiancer.
   — Vraiment ? N'est-ce pas un peu tôt ?
   Himeko eut un sourire en coin.
   — La vie est courte. Et ça fait bien longtemps que l'on se voue cette affection profonde, j'aimerais au moins que sur Teyvat cet amour soit reconnu puisque le reste de l'univers ne voudra pas te voir avec une criminelle.
    — J'accepte. À condition qu'il y ait des roses rouges à notre mariage, évidemment.
   — Il y en aura encore plus que les bouquets que tu me fais parvenir presque tous les matins.
   — Je t'aime, Kafka.
   — Moi de même, Himeko.

Kuru kuru DANS TES DENTS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant